MISS   REEF   2016

Les derniers jours de février se sont révélés plutôt frisquets dans l’hexagone… mais quand on met brutalement le cap vers le Chili pour l’élection de Miss Reef 2016, d’un seul coup, allez savoir pourquoi, hace mucho calor !

Reef signifie récif en anglais. Dans le monde du surf, c’est aussi une griffe très réputée. De sa célèbre gamme de tongs et sandales à une ligne complète de vêtements et accessoires divers, la marque américaine fondée en 1984 est quasiment devenue une institution. Depuis plus de trente ans, elle est en vogue sur une onde novatrice et dynamique qui déverse des produits originaux en cascade. Elle a également développé une communication et une image très… comment dire ? Très attractive.

La touche ‘’ Miss Reef ’’ a mis en relief l’esprit d’aventure et de liberté cher aux surfers en le combinant avec la beauté et la sensualité des femmes arpentant les mêmes plages ensoleillées. Selon ses créateurs et ses inconditionnels, cette ligne est devenue « a global icon of the surfing community ». Chaque année, son calendrier est attendu avec un intérêt des plus vivaces. Mais que dire de l’élection Miss Reef ? Le nombre de journalistes à accréditer exhibe une augmentation vertigineuse et les cameramen accourent pour zoomer d’autres ondulations que celles des surfeurs sur les vagues bouillonnantes.

L’édition 2016 a été remportée haut la main par Veronica Vieyra. Cette beauté argentine, qui avait terminée troisième du concours 2015, défilait cette année avec le dossard numéro 3. Clin d’œil du destin ? Puis flashes des photographes, qui se plongèrent aussitôt dans son sillage et celui de ses dauphines.

Un petit doute subsiste toutefois dans mon esprit au sujet des critères mis en avant par le jury et des qualités requises pour accéder à ce titre tant convoité de Miss Reef. Si quelque âme secourable ou quelque observateur perspicace pouvait lever le voile sur la question et m’expliquer les fondements de sa réflexion, je lui en serais infiniment reconnaissante.