Tout est parfait dans ce PostModern Jukebox.
Le délicat snapping d’intro et le pont de l’insolite relais contrebasse à quatre mains. La répartition des personnages dans l’espace. La prestation scénique et musicale de ce nonette peu commun. Sa triple composante féminine pour le moins enjouée. Les robes jungle fashion et leurs ondulations suggestives, les mains sur les hanches et les œillades complices… Un peu plus que de la musique dans tout cela.
Accélération rythmique via contrebasse à quatre mains. Clarinettiste zaninien en retrait, trombonniste lunaire, pianiste et batteur aussi présents que distants… et ces trois grâces minaudant leur langoureux swing à la perfection, dans le ton et la séduction absolue, jusqu’au déhanché final…
Trio synchro de barbie girls méli-mélomanes avec lequel on aimerait se perdre et juste après se retrouver… Tout au long cette sensuelle ligne de basse.
Tels des contre-points de suspension.
All About That Bass…