LE BALLON D’OR 2016
Christiano Ronaldo ? Lionel Messi ? Neymar ? Vous n’y êtes pas du tout ! Nous, nous pouvons annoncer 48 heures avant tout le monde qui sera le ballon d’or 2016. Il s’appelle Mino Raiola et il a commencé comme pizzaiolo. Avec son look de mafioso de série B, le Mino ne paye pas de mine, mais il parle tout de même sept langues et réside à Monaco. Ibrahimovic et Maxwell au PSG, c’était lui. La carrière de Balotelli, aujourd’hui à Nice, c’est lui aussi. La presse italienne l’a surnommé Monsieur 300 millions pour ses commissions à 10 % minimum. Avec lui, le mercato, c’est pas vraiment les soldes.
Le transfert du Français Paul Pogba de la Juventus vers Manchester pour 110 M€ fut son jackpot de l’été. Sur ce coup là, il aurait empoché 27 M€ ! Auxquels il faut ajouter les 10 millions révélés récemment par l’affaire “Football Leaks”. Au total, notre Mino a palpé autant d’argent, durant ces années Juventus, que Paul Pogba lui même, pourtant fraichement auréolé du titre de footballeur le plus cher du monde ! Le vrai ballon d’or de cette saison, c’est bel et bien Mimi qui le rafle. Il remporte la mise haut la main, sans même que quiconque ne crie au hold-up. Et surtout pas les instances internationales, qui, il est vrai, n’ont guère de leçons à donner du côté de la FIFA. Cet agent très spécial aurait même pu leur monnayer quelques conseils de bon aloi. Son portefeuille de joueurs, parmi lesquels Matuidi, Van der Wiel, Bonaventura, Abate, Romero, et on en passe, est estimé à 900 millions d’euros. C’est une affaire qui roule. Avec le foot, Mino Raiola se fait des balloches en platine (le concept de couilles en or est largement dépassé dans ce cas précis) et n’est pas prêt de raccrocher les crampons. Ceux avec lesquels ils accrochent les dividendes en laissant les autres courir à sa place. Mais que fait-il avec tout cet argent ? Quelques menues emplettes, comme l’acquisition, il y a quelques mois à peine, de l’ancienne villa avec plage privée d’Al Capone à Miami, celle où avait été planifié le « massacre de la Saint Valentin » en 1929. Au moins, comme ça tout est clair.
Comme quoi les pizzas mènent à tout ! Don Platini, j’ai un caillou dans la chaussure, une certaine Brigitte. J’aimerais qu’on me l’enlève. Grazie mille ! Bisous les filles.