LOOKING  FOR  PSG

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Où est passé le fond de jeu sexy et flamboyant du Paris Saint Germain ? Son nouvel entraîneur l’aurait-il passé à l’émeri, dépouillé de ses attraits les plus engageants ? Exit les passes croisées et les attaques fougueuses dans le dos de la défense adverse ? Oubliés dans les vestiaires les feintes de corps chaloupées et les débordements à la limite du hors jeu ? Plus aucun marquage à la culotte sur les bases arrières et trop peu de petits ponts entre les jambes à mystifier ? Jusqu’aux touches longues et aux amortis de la poitrine qui n’ont plus du tout la même saveur… sans parler des errements dans les assises du 4-4-2 et de l’animation offensive en triangle.

Les illustrations affriolantes qui symbolisaient depuis quelques temps la nouvelle ère footballistique parisienne étaient pourtant prometteuses. Sans aucune équivoque, elles laissaient entrevoir des prolongations de rêve, avec ou sans tirs au but. Les barres transversales frémissaient d’impatience. La large résille enrobant la cage tremblait d’accueillir la balle rageusement tirée au point de penalty. Las ! Le cuir n’est plus jamais frappé avec la même délectation. Les hat tricks ne claquent plus vraiment. Les nocturnes à l’extérieur ou les temps additionnels à domicile ont perdu de leur magnétisme. Le coup du foulard ou celui du sombrero sont de lointains souvenirs et on voit plus de simulations que d’élégants passements de jambes. Au delà de la victoire, le fantasme de la performance individuelle ou collective semble se consumer mollement dans une frustration d’un autre temps. Fort heureusement, demeurent les produits (très) dérivés et les alléchantes campagnes de communiquation.
Sans faute d’orthographe.