RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ET ÉVOLUTION DES ESPÈCES
Ce n’est un secret pour personne ; le réchauffement climatique se confirme partout sur la planète. Nos hivers raccourcissent et deviennent de moins en moins rigoureux. L’humain va rapidement devoir s’adapter. Attention toutefois à ne pas confondre vitesse et précipitation. Les conséquences vestimentaires des changements que nous sommes en train de vivre sont certes évidentes, mais les présentations de mode récemment observées à Paris ont ébranlé les scientifiques du monde entier. Elles confirment le fait que certaines espèces migratrices prennent leur envol de plus en plus tard et contribuent à bouleverser l’équilibre des espèces. Surtout celles en grosses coupures.
Ces parades cycliques sont révélatrices d’une certaine capacité d’adaptation ou de prédation selon les individus et leur sexe. L’extrait du défilé présenté ici a des goûts de victoire zélée sur le temps qui se détraque et sur les climato-sceptiques de tous poils. Mais il peut également être interprété comme un chant du cygne. À sa fashion, il fait le lien entre Charles Darwin, Catherine Laborde et Paco Rabanne. Un sacré méli-mélo-mélamoi dont on n’est pas près de se dépêtrer. « L’avenir est en marche arrière et nos erreurs passées pourraient bien finir par nous rattraper » disait quelqu’un qui aurait pu exister. Ce présent là n’est vraiment pas un cadeau, bien que l’emballage soit plutôt alléchant. Éternelle question du fond et de la forme, qui anime aussi bien les thèses des savants que les podiums des mannequins. Avec une médiatisation exponentielle liée à l’internet, qui peut demeurer insensible à des arguments aussi brillamment et généreusement exposés ? Ils laissent présager de fortes perturbations magnétiques et prédisent une évolution incertaine pour les créatures vivantes les moins bien armées. En général, ces dernières ne se rendent pas compte du danger qui les menace. Elles contribuent elles-mêmes à accélérer le phénomène d’emballement ambiant qui les engloutira, comme les ruminants en surnombre qui vont grossir l’estomac des grands fauves postés sur leur route.
Ces éléments étant désormais bien assimilés par nos petits réceptacles occipitaux du XXI° siècle, la relecture attentive du document vidéo livré ci-dessus est conseillée pour tous publics. Prévoir tout de même le manteau de fourrure (synthétique) et la demi-douzaine de gardes du corps si votre compagne décide de réveillonner ainsi vêtue. Car, mis à part les cuissardes et le clinquant tintinnabulant, les autres éléments composant ces tenues ne seront peut-être pas tout à fait de circonstance entre le 24 décembre et le 1er janvier prochains.