EN TOUTE DISCRÉTION
Hier matin, ma voisine m’appelle en catastrophe. « J’attends une livraison importante en début d’après-midi, me dit-elle, mais je ne pourrai pas être présente à l’arrivée du livreur. Peux-tu récupérer le colis à ma place s’il te plait ? Ça me retirerait une grosse épine du pied. Je te revaudrai ça un de ces quatre… » J’accepte de lui rendre ce petit service entre voisines tout en m’interrogeant sur sa démarche. Étant donné qu’elle est actuellement en arrêt maladie, je me demande bien pourquoi elle est dans l’impossibilité de réceptionner sa commande elle-même. À l’arrivée du livreur, j’ai compris.