DÉCÈS, HÉRITAGE ET DISCORDE…
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Il y eût le drame du décès, la tristesse d’une famille apparemment unie dans le deuil, et des funérailles quasi nationales pour l’idole française des jeunes et des moins jeunes. Disparu dans la nuit du 5 au 6 décembre 2017 à Marnes-la-Coquette, Johnny Hallyday n’a peut-être pas mesuré les dégâts que sa succession était susceptible de causer au sein même de son clan.
Comme exposé dans la vidéo LCI ci-dessus, des dispositions testamentaires confieraient l’ensemble de ses biens et droits d’artiste à sa dernière femme Laeticia, de 35 ans sa cadette, déshéritant du même coup sa fille Laura Smet (née en 1983 de l’union avec Nathalie Baye) et son fils David Hallyday (né en 1966 de l’union avec Sylvie Vartan). Ces deux derniers ont donc choisi de contester en justice ce testament alors que Laeticia Hallyday se dit véritablement écœurée par leur démarche très médiatisée. Une bataille juridique acharnée se profile à l’horizon, compliquée par des divergences abyssales entre droit français et droit américain. Le testament contesté a été établi en Californie mais, en France, est appliquée une réserve héréditaire qui empêche un parent de déshériter totalement ses propres enfants.
Johnny Hallyday, abandonné à huit mois par son propre père, Léon Smet (qui ne l’avait pas reconnu à sa naissance), en avait beaucoup souffert, mais s’était également construit autour de cette réalité. À ce sujet, il avait écrit : « Il a fait de moi un déraciné. Une déchirure qui me marquera à vie. Ma seule consolation : si j’avais eu un papa comme presque tout le monde, je n’aurais jamais rencontré Lee [son père adoptif] et je ne serais jamais devenu Johnny Hallyday ». Malgré tout, une tentative de rapprochement eut lieu. Johnny Hallyday fit venir son père à Paris mais se trouva confronté à un alcoolique insensible et instable, alors en voie de clochardisation à Bruxelles. Logé, nourri, blanchi, entretenu par le chanteur, ce géniteur impossible revendait aussitôt tous les cadeaux à vil prix, montres et costumes Cerruti compris. Il finit par mettre le feu à l’appartement puis échouer à l’Armée du Salut. Lorsqu’il mourut en 1989, Johnny se rendit à ses obsèques dans la ville de Schaerbeek (commune au nord-est de Bruxelles) et fut marqué par le fait de se retrouver seul à suivre le corbillard.
Deux mois après l’enterrement de Johnny Hallyday, une sorte de malédiction familiale semble resurgir à la faveur de règlements de comptes essentiellement bancaires. Son patrimoine immobilier et ses droits d’artiste sont évalués à une centaine de millions d’euros. Régulièrement, au moment fatidique des successions, des familles s’entre-déchirent pour bien moins que cela. Le retentissement médiatique de tout ce qui touche au nom Hallyday n’est pas fait pour apaiser les choses ni éclaircir la situation. L’unité du clan affichée lors des obsèques a d’ores et déjà volée en éclats. L’image du rocker risque également de s’en trouver quelque peu écornée. Bon nombre de Français, parmi lesquels de nombreux fans qui gardent tous en eux quelque chose de Johnny, vont sans doute se poser des questions. Certains auront du mal à comprendre comment l’on peut se détourner post mortem de ses propres enfants biologiques au profit exclusif d’une cinquième épouse et de deux enfants adoptifs.
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La c’est pour des millions d’euros qu’on se déchire , dans d’autres familles (80% des successions) c’est pour deux casseroles et des petites cuillères ! Ainsi va la vie. Bisous les filles.
“On a tous en nous une batterie de crédits,
La volonté de gagner la loterie,
Le désir fou de vivre à Miami,
D’être Crésus dans chaque paradis.
Oui d’être tout, sauf le fils de Jaunie”.
Ok j’arrête. Pas besoin d’être désagréable. De toutes façons, comme dit mon Ami Balavoine;
” Même quand la vie fout l’camp. On parle encore d’argent, pour un enterrement décent”.
Bye.