RETOUR AUX SOURCES
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Le chat sauvage n’ira plus twister à Saint Tropez. Il est parti retrouver une autre bande de ses matous préférés : Elvis Presley, Johnny Cash, Roy Orbinson, Gene Vincent, Carl Perkins… Je n’étais pas une grande fan de Dick Rivers, mais un artiste qui pousse la ponctualité jusqu’à quitter ce calendrier terrestre le même jour où il y est entré, cela force le respect. Né le 24 avril 1945 à Nice et décédé le 24 avril 2019 à Paris, le troisième rocker de l’attelage français des sixties a eu plus de mal que Johnny Hallyday ou Eddie Mitchell pour prolonger sa notoriété dans le temps. Sans doute parce qu’il est resté fidèle à celui de sa jeunesse. Dans les années 1990, c’est Antoine de Caunes, alias Didier l’Embrouille, auto-proclamé premier fan de Dick sur Canal +, qui l’avait révélé au public jeune d’alors et rappelé au souvenir d’un public moins jeune. Aujourd’hui, les deux publics ont vieilli sans oublier le chanteur et son parcours aussi atypique que prolifique. En 55 ans de carrière, outre ses 3 albums live, il a enregistré 33 albums studio. Autrefois, on aurait parlé de 33 33 tours… Dick également rocker auto-reverse.