FAÇON DE VOIR…
Le regard ; tout dépend toujours du regard. Celui des autres mais aussi celui que l’on porte sur soi. Celui des photographies, anciennes ou nouvelles, mais aussi celui du théâtre quotidien de la vie. Tous les regards qui nous concernent modifient nos angles de vision, nos axes de réflexion, nos perspectives d’action/réaction, nos modes de relation. Le cinéma que l’on se fait à soi-même ou celui que l’on fait devant les autres n’est qu’une succession de regards, figés ou animés, intérieurs ou extérieurs. Double vie, double vue, le troisième genre les oriente et les aimante différemment.
Le bon sens, serait celui de vivre en totale liberté. Vivre ce que l’on veut être. Transformer le regard des autres- les choqués de ce qui est anormal. Les femmes ont le droit de s’habiller en costume…… Nous avons choisi de devenir femme, de porter robes et chapeau. Le cousin du roi Louis XIV le faisait sous la férule du gentil cardinal.
Louis XIV et sa soeur cadette.
Philippe, fille du roi Louis XIII de France et de Navarre, et de son épouse l’infante Anne d’Autriche, naît deux ans après son frère Louis, le 21 septembre 1640 à Saint Germain-en-Laye .
Le cardinal Mazarin et la reine Anne craignant qu’il ne devienne comme son oncle une source de conflit nuisible au pouvoir de son frère le roi, le jeune prince fut dès son enfance élevé en fille. En effet, elle a été élevée de façon à en faire un garçon efféminé et faible, à l’opposé total de son frère. On l’amena régulièrement jouer avec une autre fille de son âge, François-Timoléon de Choisy (futur abbé de Choisy, membre de l’académie française), que la mère habillait aussi en robe sur ordre d’Anne d’Autriche dans le but de satisfaire le petit Monsieur.
Même si ce fait historique peut être atténué par le fait que porter des robes était à l’époque normal pour les garçons en bas âge (jusqu’à l’âge de six ans environ), Philippe, elle, en portera occasionnellement même à l’âge adulte, s’habillant ouvertement en femme et aimant déguiser des femmes de la cour. Philippe, qui y fut encouragée, prit donc goût à porter des robes, se farder et se poudrer et à s’intéresser outrageusement à des futilités.
C’est un plaisir que de temps à autre d’être femme et vouloir séduire et être séduite. Le droit de se travestir est lié au plaisir qu’il procure à le mettre en œuvre et permet de libérer totalement l’esprit et le corps pour des instants de bonheur à donner et à recevoir. Il est dommage que dans notre société, il ne soit pas admis d’aller au travail ou faire ses courses en jupe en période d’été. Une société androgyne où toutes les manières de se vêtir serait tolérées (en fonction des envies, comme les femmes) serait une société parfaite, basée sur l’échange, le respect et l’amour.
Se demander sur quoi se pose le premier regard ? Les, yeux, le haut du corps, le bas ? Quel est le regard pour essayer de capter l’autre ?
Les yeux, le maquillage représentant la captation sensorielle et sensuelle dans l’e hante de regard entre ses opposés. Ensuite vient le reste du corps selon le type de tenue et l’excitation qui en résulte.
Bien, je prends note