LA DÉPRESSION DU WEEK-END
Elle arrive par l’ouest du pays. Elle s’appelle Justine et elle ne fait pas vraiment partie des copines marrantes. Au contraire, elle compte bien nous pourrir les tout derniers jours de janvier, le prochain week-end et la semaine qui suit. Justine est une petite sadique qui va commencer par fouetter les côtes bretonnes et normandes. Ses vents violents (entre 110 et 130 km/h) vont s’associer à un fort coefficient de marée (vagues de 8 à 10 mètres) en guise d’apéro. La France entière va ensuite être copieusement arrosée, histoire d’égayer un peu la perspective du confinement strict qui se profile à l’horizon février. En conjuguant ces fortes précipitations à la fonte des neiges, les météorologues redoutent la crue prématurée de certaines rivières. Si avec, toutes ces bonnes nouvelles, vous avez toujours envie de sortir, avant ou après 18 heures, vous pouvez à coup sûr vous ranger parmi les optimistes insubmersibles. Vous munir d’une paire de palmes et d’un tuba pourrait alors être une idée judicieuse. Pour les autres, pessimistes ou réalistes, tout espoir n’est pas perdu. Ils pourront toujours se consoler avec l’idée un peu plus sexy que le coronavirus n’aime pas l’eau. Et, dans une telle panade sado-maso, lui souhaiter bon vent.
Oui avec tout ce beau mélange il vaut mieux rester à la maison si on peut