BYE BYE FRANCE
…
Le bouquet final n’aura pas lieu… du moins la France n’en fera pas partie. Les Bleues ont été éliminées du Championnat d’Europe des Nations de football féminin par l’Allemagne, au terme d’une demi-finale prometteuse sur le papier et peu excitante sur le terrain, à l’instar de cette compétition elle-même. Ce n’est pas tant le fait que les Françaises aient perdu ce match (2-1) que la faible production dans le jeu qui est à déplorer. Excepté une première mi-temps de rêve face à l’Italie pour leur entrée en lice (avec cinq buts à la clef), la France n’a pas montré grand chose. Elle a surtout confessé un manque d’efficacité criant en l’absence de sa meilleure attaquante (Marie-Anoinette Katoto) blessée prématurément, dès le deuxième match, contre la Belgique.
Au delà de la déception de supportrice française, certes un peu chauvine, subsiste un regret de plus en plus vif. Celui de voir le football féminin marcher sur les traces du football masculin dans tout ce qu’il a de plus détestable, notamment au niveau des tricheries, simulations et autres contestations énervantes au possible. Les footballeuses sont devenues quasiment aussi vicieuses et truqueuses que les footballeurs. C’est bien dommage. Il y a quelques années à peine, on ne voyait pas tous ces tirages de maillots, ces raffuts à bras le corps, ces chutes exagérées, ces pertes de temps volontaires en fin de rencontre, bref, toutes ces supercheries destinées à enfumer l’arbitre et obtenir des avantages illégitimes. Aujourd’hui, toutes les équipes féminines s’y sont mises et ce qui faisait le charme du football féminin disparaît à vitesse grand V. De plus en plus d’observateurs font désormais ce constat, et partagent la même désillusion, voir amertume. Décidément, on est bien loin du feu d’artifice espéré.