ONCE UPON A TIME IN HOLLYWOOD…
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Le film “Once Upon A Time In Hollywood” vient de repasser sur les écrans de télévision. Ce long métrage, écrit et réalisé par Quentin Tarantino, est sorti en 2019. C’est une uchronie insolite qui revisite librement la fin des sixties dans la capitale du septième art américain. Montée du mouvement hippie, émeutes de Stonewall à New-York (acte de naissance de la Gay Pride), manifestations contre la guerre au Viêt Nam et mue du cinéma US à Hollywood… une nostalgie très particulière accompagne cette fiction habile et séduisante, dans laquelle les protagonistes croisent des personnalités marquantes de l’époque, telles Steve McQueen, Bruce Lee, Cass Elliot (du groupe The Mamas & the Papas) et Sharon Tate, qui, contrairement à la réalité, sera épargnée pas le scenario et ne succombera pas aux sbires de Charles Manson.
Le rôle principal est tenu par Leonardo DiCaprio mais le duo qui lui vole la vedette sentimentale est formé par Brad Pitt et Margaret Qualley. Cette jeune actrice originaire du Montana (USA) avait commencé dans le mannequinat dès l’âge de 16 ans. Quand on a un père mannequin et musicien, et une mère actrice et mannequin qui n’est autre que Andie MacDowell, il existe probablement certaines prédispositions génétiques. Toujours est il que son talent et sa performance dans ce film ont été salués à la fois par la critique et le grand public. Son partenaire y a certes été pour quelque chose. La relation qui s’instaure entre ces deux personnages est délicieusement hypnotique. Rencontres d’abord furtives, dues à des hasards qui n’en sont peut-être pas, chassé-croisés de regards évocateurs et de complicités gestuelles, codes de séduction subtils, le tout nimbé d’une incertitude qui peut à tout moment basculer de l’idyllique vers le dramatique : c’est le cocktail est idéal pour saouler les sentiments jusqu’à noyer les cœurs.
Mais n’en révélons pas davantage. Si vous n’avez pas encore vu le film, qui a tout de même récolté trois Golden Globes en 2020, dont celui de meilleur film musical, précipitez-vous afin de réparer cette fâcheuse omission. Si vous l’avez déjà vu, alors replongez-vous, l’espace de ce clip, dans cette atmosphère inclassable. Et savourez pleinement la chanson “Hang On Sloopy”, dont les paroles collent parfaitement à l’intrigue émotionnelle, et qui, interprétée par The McCoys, s’était classée numéro un aux USA en 1965.
Un film à la mode Tarantino sur la fin du bel âge d’or des “seventies”. J’ai adoré.