JOHN LENNON
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Le texte est quelque peu sibyllin, parsemé de références aux Beatles, et spécialement à John Lennon. Il fut publié dans le numéro 1 du magazine Santiag, en février 1983. Tout neuf journaliste, je tenais à rendre hommage à l’une des idoles de ma jeunesse, assassinée deux ans plus tôt, dans la soirée du 8 décembre 1980, à New York. À côté du titre “Décade 12-80”, pour décembre 1980, figurait simplement une photographie de John Lennon enfant, un cliché alors ignoré du grand public mais bien connu des spécialistes. Ces quelques lignes rendaient compte d’une triste réalité, celle d’une fin d’année qui se dirigeait tranquillement vers les fêtes de Noël quand les radios nous balancèrent cette flèche empoisonnée en plein cœur.
J’étais dans ma quatrième année de fac et je travaillais à mon mémoire de maîtrise (à l’époque, on ne parlait pas encore de master). J’avais quitté l’université de Nancy quelques jours plus tôt afin de rejoindre la maison familiale et me consacrer à la rédaction d’un chapitre compliqué. Travaillant assez tard dans la nuit, et craignant de me rendormir après avoir filé une baffe matinale à mon radio-réveil, j’avais demandé à mon père de s’assurer que j’étais bien réveillé en partant au boulot. « T’es réveillé ? Ton copain John Lennon est mort cette nuit. Il a été assassiné devant chez lui, à New York » , me lança-t-il en entrebâillant la porte de ma chambre. « Bien sûr ! C’est ça… », lui répondis-je en terminant d’ouvrir un œil et en étant persuadé qu’il venait d’inventer cette mauvaise blague pour me tirer du lit. Mon père fabriquait parfois ce genre d’histoire pour nous asticoter gentiment, ma frangine et moi. « Non, non, c’est vrai ; tu n’as qu’à allumer la radio. On lui a tiré dessus alors qu’il rentrait d’un enregistrement studio pour son nouveau disque. » ajouta-t-il. Cette dernière précision me glaça le sang. Mon père connaissait évidemment les Beatles et John Lennon, mais il n’était pas spécialiste au point de savoir que Lennon était sur le point de faire son grand retour sur la scène musicale, et qu’il était en train d’enregistrer un nouvel album, après cinq longues années de silence.
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Mon cerveau partit en vrille dans un carambolage d’idées noires et de souvenirs colorés. La voix de John Lennon ricochait à l’intérieur de ma boîte crânienne et déclenchait une symphonie de sentiments indescriptibles. Ça bourdonnait et ça s’amplifiait, comme à la fin du morceau “a Day in the Life”, sur le disque Sergeant Pepper Lonely Hearts Club Band. A very bad day, avec la tristesse, la colère, l’incrédulité, la nostalgie, le ressentiment, l’amour, la haine, la présence, l’absence… Inutile de préciser que la rédaction de mon mémoire universitaire en prit un sérieux coup. Dommage collatéral inévitable. Rien n’avait plus vraiment la même importance. J’ai passé la journée à écouter la radio, à regarder la télévision. Un flot de témoignages, d’archives audio et vidéo s’est mis à déferler sur les ondes. À une époque où internet n’existait pas et où les opportunités de voir ce genre de documents étaient rarissimes, ce fut une avalanche de clips musicaux, interviews, films, extraits de concerts et enregistrements divers. La thématique Beatles/Lennon n’en finissait plus de nous enchanter et de nous meurtrir en même temps. “All Things Must Pass” avait prédit George Harrison dix ans plus tôt… Sans doute… Mais pas comme ça ! Pas si vite. Pas si brutalement.
Cela fait 42 ans aujourd’hui et je m’en souviens comme si c’était yesterday. Une amie brésilienne me disait qu’elle aussi avait ce jour funeste gravé dans sa mémoire. Je m’en étonnai car elle n’était alors âgée que d’une douzaine d’années. Sa réponse fut éloquente : « Je ne connaissais pas John Lennon, mais je me souviens parfaitement du jour de sa mort parce que j’ai vu ma mère pleurer. Son chagrin m’a marquée. Elle m’a fait écouter quelques unes ses chansons. Je les ai trouvé belles et moi aussi, j’ai eu de la peine. C’est le genre de drame qu’on ne peut pas oublier. On se rappelle toujours où on était et ce qu’on faisait quand c’est arrivé, un peu comme avec l’attentat des tours du 11 septembre, en 2001. »
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Plusieurs amis ou connaissances m’ont confirmé cette impression. La disparition de John Lennon fut d’autant plus frappante que le musicien venait de faire son retour sur la scène artistique, avec des chansons comme (Just Like) Starting Over, I’m Losing You, Watching the Wheels, et Woman. Cette dernière, que l’auteur décrivait comme une version adulte de la chanson “Girl” composée avec les Beatles, trusta rapidement les premières places dans de nombreux pays. Le come-back de Lennon avait également ressuscité un autre fantasme : la possible reformation des Beatles en vue d’un concert unique. Sa mort anéantissait définitivement ce fol espoir, entretenu une décennie durant par des millions de fans. Le chapitre était clos de la pire des manières. Tout fut donc réuni pour que le drame prît des allures de tragédie grecque, amplifiée par les nombreux hommages et déclarations dithyrambiques qui ne manquèrent pas de se bousculer au portillon lors des journées suivantes. Les reportages télévisés montés dans l’urgence, les portraits nécrologiques rédigés à la va-vite devinrent rapidement insupportables. Je me souviens d’un sujet pitoyable de Gérard Holtz, lancé par Patrick Poivre d’Arvor, lors du JT de 13 heures, dans lequel les clichés et les bourdes étaient enfilées comme des perles. Tout cela m’a rapidement agacée. J’ai tout de même acheté tous les numéros spéciaux que la presse consacra à l’artiste… pour n’en conserver que quelques uns par la suite.
La théorie du meurtre commandité ne tarda pas à surgir. Pendant des années, John Lennon fut la figure de proue de certains combats politiques. Il prit position très tôt contre la guerre au Vietnam, s’attirant les foudres de Richard Nixon. Le président des États Unis lui voua une rancune féroce, pour ne pas dire une haine tenace. Cherchant par tous les moyens à l’expulser des USA, il usa et abusa d’intimidations diverses et recours en justice éprouvants. Des écoutes téléphoniques furent organisées. Des planques furent mises en place. Des agents du FBI assurèrent de nombreuses filatures, prenant soin de bien se montrer pour lui faire sentir le poids d’une surveillance constante. Un journaliste plaisanta un jour sur le sujet, prétendant qu’il devait en falloir bien plus pour impressionner le grand John Lennon. Celui-ci le détrompa aussitôt : « Bien sûr que ça fout la trouille ce genre de trucs. C’est angoissant. Vous ne pouvez pas ne pas y penser. Vous vous dites que ces gens ont tous les pouvoirs et qu’ils sont capables de tout. Et si un jour, il m’arrive quelque chose, ce ne sera probablement pas par hasard »…
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Après coup, cette déclaration prend une résonance particulière. Plusieurs journalistes et enquêteurs se sont penchés sur la question de l’assassinat programmé. Trois livres et plusieurs vidéos ont repris cette thèse. La CIA et le FBI ont bel et bien été chargés de surveiller et d’intimider John Lennon tout en montant un dossier à charge contre lui. Personnifiant le mouvement “Peace and Love”, présenté comme un dangereux contestataire susceptible de déstabiliser les USA et convertir des millions de jeunes Américains à sa cause, le chanteur fut mis très tôt en tête d’une liste noire. John Edgar Hoover, directeur du FBI de sinistre mémoire, (et travesti SM honteux planquant son attirail et sa panoplie hard dans un cabinet secret, découvert peu après sa mort), fut le premier à stigmatiser l’ex-Beatle. Richard Nixon lui emboîta le pas de façon obsessionnelle et paranoïaque, allant jusqu’à imaginer que Lennon était susceptible de briguer la présidence des États Unis et mobilisant des moyens démesurés pour “éliminer” une menace inexistante.
Les motivations et les agissements de Mark David Chapman, celui qui tira cinq balles de calibre 38 à bout portant sur John Lennon, demeurent tout aussi obscurs. Les témoins du meurtre et les policiers arrivés sur place notèrent un comportement très anormal, l’assassin demeurant prostré, complétement hagard, ne cherchant nullement à fuir ou à se défendre. Certains observateurs y ont vu la marque du MK-Ultra, un programme secret mis au point par la CIA. À base de lavages de cerveau et de conditionnements successifs, ce protocole façonnait des sortes de zombis, exécutants formatés pour accomplir les tâches les plus sombres avant de servir de fusible idéal. D’Abraham Lincoln à John Fitzgerald Kennedy, en passant par Marylin Monroe ou Martin Luther King, jusqu’à John Lennon, le schéma est toujours le même : une situation conflictuelle, des enjeux supérieurs avec des zones d’ombre à tire-larigot, un illuminé bouc émissaire et des enquêtes étouffées ou falsifiées. Curieusement, cela touche à chaque fois des personnalités devenues gênantes pour le pouvoir en place et ses éminences grises. Reconnu coupable de meurtre prémédité sur la personne de John Lennon, Mark David Chapman fut condamné à perpétuité. Ses douze demandes de liberté conditionnelle (il y est éligible à partir de l’année 2000) ont toutes été refusées ces 22 dernières années. À 67 ans, il prépare sa treizième requête. Selon les experts, ce type de criminels, souvent jugés irresponsables, quittent généralement la prison au bout d’une trentaine d’années. 1980 – 2022… le compte est vite fait. Tout le monde n’a visiblement pas intérêt à lever sa mise sous cloche.
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Et Yoko Ono dans tout cela ? Le cas est épineux. Doit-on accabler la veuve éplorée ? Rendue responsable de la séparation des Beatles à cause de sa vampirisation de John Lennon, elle a toujours irrité son monde, de par son attitude super-glue et sa propension à mettre son grain de sel là où la mayonnaise retombait systématiquement. George Harrison disait qu’elle émettait “some bad vibrations” (de mauvaises vibrations). Au niveau vocal, c’est incontestable. Les enregistrements dans lesquels elle se pique d’improviser les chœurs ou de donner la réplique à Lennon sont insupportables. Frank Zappa lui même s’était payé sa tronche en imitant ses bêlements caprins sur scène. N’en déplaise aux Beatlemaniaques, si elle a sans doute accéléré le processus, elle ne fut pas l’unique déclencheur de l’éclatement du groupe. Les Beatles auraient de toute façon fini par se séparer, avec ou sans elle. Pour maintes raisons qu’il serait trop long de développer ici, je suis toutefois d’accord avec George Harrison. Bad vibrations. Mais, à l’évidence, le courant passait entre elle et son John, comme si elle représentait un pôle négatif, équilibrant la charge positive du chanteur. Un peintre italien, fan des Beatles lui aussi, me disait qu’elle l’avait toujours intrigué en tant que « contrepoint visuel dissonant ». Il la voyait comme une ombre, non pas comme une ombre au tableau, mais comme une ombre mouvante, une ombre dérangeante, en décalage constant avec la perspective logique, en opposition avec le contraste signifiant. Avec ses longs cheveux noirs, ses vêtements le plus souvent noirs et son regard idem, elle incarnait, selon lui, sinon la mort, au moins une tutelle ou une menace permanente dont l’auteur-compositeur avait besoin pour créer tout en explorant ses failles.
Why not ? Pour moi, cette ombre cherchait plutôt à entrer dans la lumière par génie interposé. Mais comment une ombre peut-elle exister sous les projecteurs ? Par définition, ce n’est guère possible. Yoko Ono se définissait comme une artiste d’avant garde, plasticienne performeuse, poétesse, écrivaine, comédienne, musicienne, chanteuse, réalisatrice et cinéaste japonaise. Rien que ça ! Soit… mais qui est capable de citer une seule de ses œuvres ? En 1973, John et Yoko se séparèrent. Lennon s’installa à Los Angeles et appela cette rupture son “lost week-end” (son week-end perdu), en référence à un film noir américain de 1945. Ce week-end perdura dix-huit mois. Abus d’alcool, de drogues diverses et variées, mais aussi brèves retrouvailles avec Paul McCartney, rapprochement avec son premier fils Julian, et des artistes tels que Elton John et David Bowie, avec qui il coécrit “Fame”… John Lennon trouva également le moyen d’enregistrer deux albums : “Walls and Bridges” et “Rock’n Roll”. Yoko Ono surveilla à distance, ou plutôt espionna, par l’intermédiaire de May Pang, leur ancienne secrétaire qu’elle jeta dans le lit de son mec. Stratagème aussi vicieux que les coups tordus à la Nixon/Hoover. Décidément, ce pauvre John Début 1975, John et Yoko tentèrent de recoller les morceaux. Yoko Ono posa deux conditions : que John Lennon reprenne une hygiène de vie saine, notamment par un régime macrobiotique, et qu’il lui délègue la pleine et entière gestion de ses affaires. Une préoccupation exclusivement sentimentale et artistique, cela va de soi…
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Au moment de sa mort, la fortune de John Lennon était estimée à 125 millions de dollars. Aujourd’hui, le pactole soigneusement entretenu par Yoko Ono oscille entre 250 et 300 millions d’euros. Selon le magazine économique américain People With Money, elle aurait amassé 82 millions d’euros entre novembre 2019 et novembre 2020, devenant ainsi l’artiste la mieux payée au monde. Pas mal pour une créatrice dont les créations demeurent inconnues. En réalité, outre les royalties lennoniennes qui continuent de tomber régulièrement, ce succès financier est dû à de juteuses opérations boursières, de fructueux placements immobiliers et des contrats publicitaires lucratifs. Help ! Chapman reprochait à Lennon d’avoir trahi ses idéaux et de garder ses millions pour lui. S’il avait su qu’il s’en foutait totalement, au point de ne même pas mettre le nez dans ses comptes, peut-être aurait-il changé de cible… C’est d’ailleurs le grief que je fais à Yoko Ono. Des westerns les plus romantiques aux James Bond les plus haletants, c’est toujours la femme amoureuse, l’amante passionnée et généreuse qui se sacrifie en sauvant le héros de la mort. Au dernier moment, elle s’interpose, faisant barrage de son corps face au danger et au projectile meurtrier. Que n’a-t-elle agi ainsi en cette funeste nuit du 8 au 9 décembre 1980 ! Inconsolable, tel un Orphée moderne projeté dans les enfers de la douleur, John Lennon aurait alors composé un hymne gigantesque à l’amour et au bonheur perdu. Une extraordinaire quintessence, un sublime cocktail de Mother, Lucy in the Sky et Woman. Imagine un peu !
Au lieu de cela, l’image de John Lennon se retrouve aujourd’hui associée à des vidéos débiles pour vendre des voitures et sa musique agrémente des publicités pour des produits bancaires ou des assurances. Double peine capitale pour le Working Class Heroe. Comble d’ironie, le disque “Double Fantasy” que Mark David Chapman fit dédicacer à Lennon juste avant de l’exécuter, longtemps conservé en tant que pièce à conviction, fut vendu aux enchères en fin 2020. La mise à prix était fixée à 400.000 dollars…
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Afin de terminer, malgré tout, sur une note optimiste, cet enregistrement d’Instant Karma, un demi siècle après sa sortie, en février 1970, demeure tout aussi poignant et percutant qu’à l’origine. La partition musicale est du pur Lennon made in seventies, la voix toujours aussi prégnante, les paroles mordantes (texte et traduction ci-dessous). Le message passe avec les variations et l’énergie dont le chanteur compositeur a le secret. Et puis, surtout, en arrière plan, aux côtés d’un joueur de tambourin en costard cravate de banquier, Yoko Ono, les yeux bandés, sagement assise, y tient le rôle parfait, celui pour lequel elle semble avoir toujours été destinée, tricotant patiemment son bas de laine.
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INSTANT KARMA
Instant Karma’s gonna get you.
Le Karma instantané finira par t’avoir.
Gonna knock you right on the head.
Il te frappera droit sur la tête.
You better get yourself together.
Tu ferais mieux de te ressaisir.
Pretty soon you’re gonna be dead.
Tu ne vas pas tarder à mourir.
What in the world you thinking of ?
À quoi penses tu ici bas ?
Laughing in the face of love.
Te moquant ouvertement de l’amour.
What on earth you tryin’ to do ?
Qu’essayes-tu de faire sur terre ?
It’s up to you, yeah you !
C’est entre tes mains, ouais les tiennes !
Instant Karma’s gonna get you.
Le Karma instantané va t’avoir.
Gonna look you right in the face.
Il te regardera droit dans les yeux.
Better get yourself together darlin’,
Tu ferais mieux de te ressaisir, chérie,
Join the human race.
Rejoindre la race humaine.
How in the world you gonna see ?
Bon Dieu, comment vas-tu voir ?
Laughin’ at fools like me.
En riant des idiots comme moi.
Who in the hell do you think you are ?
Mais qui diable penses-tu être ?
A super star ?
Une super star ?
Well, right you are
Très bien, tu l’es !
[Refrain]
[Refrain]
Well we all shine on,
Et bien nous brillons tous,
Like the moon and the stars and the sun.
Comme la lune et les étoiles et le soleil.
Well we all shine on.
Oui nous brillons tous.
Ev’ryone come on.
Tout le monde, allez.
Instant Karma’s gonna get you.
Le Karma instantané va t’avoir.
Gonna knock you off your feet.
Il va te faire tomber.
Better recognize your brothers,
Tu ferais mieux de reconnaître tes frères,
Ev’ryone you meet.
Tous ceux que tu rencontres.
Why in the world are we here ?
Pourquoi, diable, sommes-nous ici ?
Surely not to live in pain and fear !
Certainement pas pour vivre dans la douleur et la peur !
Why on earth are you there ?
Pourquoi es-tu là ?
When you’re ev’rywhere.
Quand tu es partout.
Come and get your share.
Viens, prends ta part.
[Refrain]
[Refrain]
Come on and on and on on on…
Allons, allons, allons, allons…
Yeah yeah, alright, uh uh ah…
Ouais, ouais, très bien, uh uh ah…
[Refrain]
[Refrain]
On and on and on on and on…
Allons, allons, allons, allons…
Merci pour cette merveilleuse balade nostalgique le long de memory lane.
Yoko et son bas de laine m’ont bien fait rire. Pan sur le bec.
Joli poème d’époque.
Le poète de Liverpool nous manque assurément beaucoup.
Bises
Et Instant Karma n’a pas pris une ride.