PAPI RAZZIA
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Que dire d’une personne qui a passé sa vie à mentir, à corrompre, à dégrader, à falsifier, à trahir, à intriguer, à pervertir, à arnaquer, à souiller tout ce qui ne servait pas ses propres intérêts ? Que dire d’un obsédé sexuel qui a recours à des prostituées mineures et à côté duquel DSK et Donald Trump font figure d’enfants de cœur ? Que dire d’un dirigeant politique qui laisse sa nation à la dérive tandis qu’il engraisse ses comptes bancaires au point de devenir l’homme le plus riche du pays ? Que dire de cette détestable incarnation du mâle et du mal italien, qui ronge une société en détruisant toutes ses valeurs humaines ? Que dire lorsque cette personne disparait ? Pas grand chose. Et même rien. C’est mieux ainsi. Que des individus de la même espèce, tels que le Russe Poutine ou le Hongrois Orban, lui rendent hommage en se déclarent ses amis de toujours est significatif. Que le pape François salue « son sens des responsabilités publiques et son tempérament énergique » est incompréhensible. Des sept péchés capitaux, il n’y en pas un que cet imposteur n’ait visité régulièrement ! Que l’Italie oublie la trentaine d’affaires en justice qui le concerne et décrète une journée de deuil national en hommage à celui qui l’a bafouée et ridiculisée durant tant d’années est pathétique. Aujourd’hui, la décadence romaine se déguste à la sauce milanaise.
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