JEUX D’ÉTÉ
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Avant, il n’y avait ni chaîne de télévision pour enfants, ni console de jeux, ni tablette, ni smartphone. L’été se passait pourtant tranquillement, sans que l’on s’ennuie une seule seconde. On nous lâchait souvent dans la nature. Nous avions alors des distractions simples et peu coûteuses. On inventait toujours quelque chose et on trouvait de quoi s’éclater avec trois fois rien. Vraiment, en ce temps là, on savait s’amuser…
Très justes propos! (mais photo discutable) ——— Nombre d’écrivains ont évoqué leur enfance ou vacances heureuses, parmi lesquels Colette (1873 – 1954) dans son livre “Sido” https://www.bacdefrancais.net/sido.php —- https://books.openedition.org/pur/33680?lang=fr — ou dans “Les Vrilles de la vigne” https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Vrilles_de_la_vigne —————————————————————-
Quels souvenirs de vacances auront les mômes d’aujourd’hui scotchés sur leur smartphone et autres jeux vidéos ?
J’ai trouvé déplorable la photo que vous avez mise, mais ce n’est pas la pire du lot d’où elle est tirée:
https://beginandbegin.com/father-photoshops-pictures-of-his-children-in-funny-scenarios-to-playfully-tease-his-wife/?utm_content=cmp-true ———————————————-
In a world where Photoshop skills and a mischievous spirit collide, this hilarious father takes his family’s photo album to a whole new level. Armed with his trusty digital brush, he fearlessly transports his adorable kids into wild and wacky situations
= Dans un monde où les compétences de Photoshop et un esprit espiègle se rencontrent, ce père hilarant porte l’album photo de sa famille à un tout autre niveau. Armé de son fidèle pinceau numérique, il transporte sans crainte ses adorables enfants dans des situations folles et loufoques
——– Donc ce sont des montages, rien de réel dans tout cela! Me voilà rassurer, bien que toujours peu amusé! Néanmoins peut-être que cela puisse servir en guise de prévention…
Il ne faut évidemment pas prendre cette photographie au premier degré. C’est justement le décalage avec le texte que j’ai écrit pour l’accompagner, ainsi que les terribles conséquences qu’elle laisserait présager dans la réalité, qui la rendent amusante. C’est un genre d’humour noir dont le magazine Hara Kiri fut, en son temps, l’un des grands ambassadeurs. J’y ai recours de temps à autres, en décalage avec des sujets divers. Il en va de même pour le site que vous évoquez. Toutes les situations qu’il dépeint sont des mises en scène caricaturales, à considérer au énième degré. Certaines résultent d’ailleurs de trucages évidents, voire grossiers, qui confirment le fait qu’elles n’ont rien à voir avec une quelconque réalité.