NOUVEAU VIRUS RESPIRATOIRE

HMPV

Un nouveau virus respiratoire baptisé HMPV (métapneumovirus humain) enflamme depuis peu les réseaux sociaux et les bronches de millions de personnes dans le monde. Une augmentation significative des cas de contamination dans le nord de la Chine rappelle immanquablement la phase initiale de la pandémie Covid 19, qui avait démarré du côté de Wuhan il y a cinq ans. Sur X, anciennement Twitter, un internaute ironisait : « Je ne panique pas à cause du virus HMPV. Jusqu’à ce que l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) me dise que tout va bien. Là, je paniquerai. ».

Pour l’instant, il est difficile de faire le tri entre les informations fiables, les exagérations et les fake news diffusées un peu partout à ce sujet. On sait seulement que le HMPV, clairement identifié depuis 2021, génère des symptômes respiratoires similaires à ceux du rhume tels que écoulements et congestion nasale, fièvre légère à modérée, toux, maux de gorge, fatigue… Dans les cas les plus préoccupants, il provoque un essoufflement ou une difficulté à respirer pouvant s’accompagner de sifflements respiratoires ou de symptômes asthmatiformes. Les enfants, les personnes âgées ou immunodéprimées, plus vulnérables, risquent ensuite la bronchite ou la pneumonie. Chez les adultes en bonne santé, le même virus ne donnera lieu qu’à des symptômes de rhume banal. Comme toutes les autres infections respiratoires, un pic de contamination est à redouter lors du premier trimestre de l’année. Combiné avec celui de la grippe, il pourrait relancer les inquiétudes quant à la capacité de traitement des cas les plus graves en milieu hospitalier. Depuis le début du mois, le Royaume Uni est particulièrement attentif au problème. En France, la situation demeure assez floue. Contrairement à la population, qui semble avoir oublié les gestes barrière en période d’épidémie, la sombre menace HMPV avance masquée.

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