VANGUARD
Combien des fois a-t-on entendu parler de 3ème sexe pour ne rien dire ?
Du seul point de vue biologique, troisième sexe est déjà une aberration ! Un autre terme est bien plus approprié à tous égards : Troisième Genre. Le champ humain désigné sous l’appellation «troisième genre» est très large. Plusieurs « castes » représentatives le constituent : transsexuels, travestis, transformistes, drag-queens, crossdressers, androgynes, hermaphrodites, et autres singularités jouant sur l’ambiguïté masculin/féminin. Ou inversement. Car il s’agit bien davantage d’une identité de genre que d’une identité de sexe. Via l’information ou le divertissement, les sujets correspondant à ce thème sont donc traités dans cet espace 3e Genre.
DU VIRTUEL À LA RÉALITÉ
À quelques encâblures du week-end et de votre prochaine sortie en boite de nuit, une petite transformation express, virtualisée ici en deux minutes chrono !
Comptez deux heures dans la réalité…
« Comment lui avouer que vous êtes un garçon quand il ne se doute de rien ?
N’attendez surtout pas d’être dans la chambre à coucher !
Au contraire, sachez trouver le moment propice dès le premier rendez-vous, en conclusion d’un dîner au sortir d’un restaurant, au cours d’une discussion complice ou par une attitude qui le mettra sur la voie sans trop le choquer… »
Ce sont des conseils que l’on peut lire dans un magazine américain dont je préfère taire le nom, au sein d’une rubrique théoriquement spécialisée ès rencontres du troisième genre.
Avec des illustrations pour le moins étonnantes, telles celles ci-dessus.
Second degré, ou même troisième degré, d’un assez mauvais genre ? L’interprétation du “sans trop le choquer” laisse peut-être légèrement à désirer.
À moins que la méprise ne concerne davantage l’utilisation de l’adjectif “propice” ?
T4 // F4
Un ami fervent admirateur du troisième genre, mais désirant garder l’anonymat (les hommes ont parfois de ces pudeurs !) m’a fait parvenir une sélection de ce qu’il appelle son T4 de l’année : le Terrifique et Transcendant Top Transgenre !
L’appellation fait un peu titre de film fantastique des années 70/80, but why not ? (suite…)
Cop’s Corner, c’est le coin des copines.
Les bonnes, les meilleures, les nouvelles, les anciennes, les originales, les doctrinales, les verticales, les horizontales, les subliminales, les paranormales, les libidinales, les cérébrospinales… Bref, toutes les copines qui ont ce petit quelque chose en plus à échanger dans le grand troc existentiel des rencontres et des influences. En mathématiques, on les classerait parmi les identités remarquables. À tous les degrés, ce sont des copines qui comptent. Dans la vie, elles sont capables de factoriser et développer les expressions avec une spontanéité stupéfiante. Certaines vont jusqu’à résoudre des équations insoupçonnables au plus profond de l’humain. Ce sont de belles personnes parce que ce sont de belles âmes. C’est pourquoi elles ont leur place dans ce cop’s corner. Sans aucune relativité.
…
Cop’s Corner is our transgenders band.
The good ones, the best ones, the new ones, the old ones, the original ones, the doctrinal ones, the vertical ones, the horizontal ones, the subliminal ones, the paranormal ones, the libidinal ones, the cerebrospinal ones… In short, all the transgenders friends who have that little something extra to exchange in the great existential barter of encounters and influences. In mathematics, we’d classify them as remarkable identities. At every level, friends count. In real life, they are capable of factoring and expanding expressions with astounding spontaneity. Some go so far as to solve unsuspected equations at the deepest human level. They’re beautiful people because they’re beautiful souls. That’s why they belong in this cop’s corner. Without any relativity.
C’est sous ce titre quelque peu sommaire que lintern@ute.com a édité un répertoire regroupant effectivement une centaine de personnes impliquées dans la reconnaissance de la trans-identité dans le monde.
Ces nombreux mini-portraits valent par leur diversité et les époques très différentes auxquelles ils font référence. On peut regretter qu’ils soient parfois très succincts au niveau des textes, mais le propos initial était probablement de regrouper un grand nombre de cas et de contextes psycho-sociologiques.
De ce point de vue, on peut admettre que le pari est globalement réussi… en espérant qu’il puisse également prolonger l’acceptation et la réflexion sur le sujet.
Loin de la scène pendant quelques temps, j’ai eu le temps d’aiguiser ma plume. Me voici de retour dans un… Read More