AVEC CIRCONSTANCES EXTÉNUANTES


L’image est extraite d’une séquence du film “Chiens perdus sans collier”, sorti sur les écrans de cinéma en 1955. Adapté du roman du même nom, paru un an plus tôt sous la plume de Gilbert Cesbron, ce long métrage réalisé par Jean Delannoy met en scène un Jean Gabin magistral dans le rôle du juge pour enfants Julien Lamy. Si, près de 70 ans plus tard, la justice et l’éducation se trouvent en proie aux mêmes difficultés, voire pire, c’est peut-être que les véritables problèmes n’ont jamais été traités sérieusement. On en revient, encore et toujours, à la même question : au bout du compte, à qui profite le crime ?

MISS.TIC SUITE


L’article édité à propos de Miss.Tic, ce dernier week-end, a suscité un grand intérêt et des réactions que l’on pourrait résumer par la phrase « On en veut encore ! ». Avec grand plaisir, une série supplémentaire de ses œuvres est donc présentée ici. Extraites de son atelier, d’expositions ou photographiées sur le vif, ces créations sont toujours aussi originales, dans tous les sens du terme. Concernant celles capturées sur les murs ou dans les rues, on peut s’apercevoir que l’artiste ne choisissait pas le cadre au hasard. Souvent, pour ne pas dire toujours, ce fond répond à la forme, tels “l’esprit de liberté“ sur un mur blanc bordé d’un rosier, “l’assignée à résistance” partagée entre deux volets clos, la “femme qu’on diffame” près d’une entrée d’immeuble, “C’est la vie, ça va passer” devant une porte métallique aussi triste que le ciment et les pierres grises la bordant. Il y a ainsi une correspondance évidente entre texte, graphisme et décor. L’ensemble décuple la portée des messages et des sentiments qu’il exprime. Une démarche typiquement mystique, dans le sens premier de l’adjectif : relatif au mystère. Longue vie à celui de l’artiste.