Les couloirs du métro parisien et ses affichages publicitaires peuvent parfois proposer des rencontres inattendues. Elles sont aptes à distraire ou à choquer selon les sensibilités ou les mentalités. Elles suggèrent souvent des liaisons insolites entre l’absurde et la réalité, entre l’humour et la trivialité, entre le politiquement correct et l’érotiquement incorrect. Tout est affaire de conjugaison. En l’occurrence, ce qui demeure très contrariant, hormis l’inadéquation des tarifs par rapport à la nature et la classification des prestations suggérées, est bien évidemment l’absence du “s” dans l’accord verbal de “tu niques”… Une faute conjugale pour le moins grossière.

END OF THE WEEK-END


Le retour d’un week-end enchanté est toujours un peu déprimant. Tout a passé trop vite. Ce qu’on voyait briller devant s’évanouit déjà derrière. Quand la voiture quitte la campagne verdoyante pour rejoindre, sous un ciel menaçant, la ville maussade et ses murs gris, monte alors un spleen irrépressible. Dans quelque pays que ce soit, on en revient toujours aux mêmes plaintes et nostalgies entonnées du fond du cœur. Avec cette traduction universelle : quelle vie de chien !

IL Y A  DE CES MATINS
OÙ TOUT RECOMMENCE BIEN,
AVEC UN TOUT PETIT RIEN,
DE BONHEUR, GAIETÉ, ENTRAIN,
DE FOLIE UN PETIT BRIN.

 

DEMANDE  D’INFORMATION



Le rayon était totalement vide et la vendeuse avait disparu…
Quelqu’un peut-il me renseigner sur la nature de cette spécialité apparemment très prisée ?