ÇA NE COÛTE RIEN D’Y CROIRE
Cop’s Corner, c’est le coin des copines.
Les bonnes, les meilleures, les nouvelles, les anciennes, les originales, les doctrinales, les verticales, les horizontales, les subliminales, les paranormales, les libidinales, les cérébrospinales… Bref, toutes les copines qui ont ce petit quelque chose en plus à échanger dans le grand troc existentiel des rencontres et des influences. En mathématiques, on les classerait parmi les identités remarquables. À tous les degrés, ce sont des copines qui comptent. Dans la vie, elles sont capables de factoriser et développer les expressions avec une spontanéité stupéfiante. Certaines vont jusqu’à résoudre des équations insoupçonnables au plus profond de l’humain. Ce sont de belles personnes parce que ce sont de belles âmes. C’est pourquoi elles ont leur place dans ce cop’s corner. Sans aucune relativité.
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Comme le concours est déjà terminé, on ne pourra pas m’accuser de faire partie de ces affreuses capitalistes qui ne pensent qu’au fric et aux diverses façons de s’enrichir en exploitant les idées et le travail des autres… Ouais, ouais, ouais ; moi aussi, je m’en sors bien sur ce coup-là…
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À toutes les copines qui, avant de commencer les grands travaux, redoutent parfois la durée des séances de maquillage, coiffure, essayages, etc… je dis STOP ! Vous n’avez pas le droit de vous lamenter ou de vous décourager. Même si votre entourage ne se rend pas toujours compte des efforts déployés, persévérez et ne regrettez ni le temps passé à vous faire belle, ni les louanges mérités, qui ont parfois du mal à arriver. Et puis, si, occasionnellement, vous vous sentez un peu plus mollassonne ou feignasse qu’à l’habitude, souvenez-vous qu’il y a toujours des formules magiques et des miracles de la transformation qui peuvent toujours vous tirer d’affaire à point nommé. Si, si, si ! Demandez à Cendrillon. Vous ne me croyez pas ? Jetez un œil, voire les deux, sur la vidéo présentée ci-avant. Et si vous doutez encore un chouia, voici une piqure de rappel avec la vidéo proposée ci-après. L’important étant, bien évidemment, de mémoriser et de reproduire très fidèlement le rituel magique, à la fois sur le plan de la gestuelle finale et de la formulation verbale. Comme vous êtes sympa, un coup de pouce supplémentaire vous est offert :
Sala-gadoola-menchicka-boo-la bibbidi-bobbidi-boo.
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Le film est intitulé “Tigress Shark” et on pourrait librement le traduire par “Une tigresse au milieu des requins”. Hannah Fraser y déploie ses talents uniques dans un étrange ballet à plusieurs mètres sous la surface de l’océan. Née en Angleterre mais émigrée très tôt en Australie, où elle a grandi et développé des capacités très particulières, elle a rapidement pris la défense d’un monde aquatique dans lequel elle évolue avec une aisance incroyable. Excellente apnéiste, élégante nageuse, étonnante danseuse, évanescente muse/mannequin, Hannah défile en immersion sur une scène qu’elle veut sauver de la disparition. (suite…)
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Il y avait déjà la victoire en chantant. Il y a désormais la résistance en chansons. Ingrid Courrèges en est l’une des représentantes les plus inspirées. Reprenant la chanson de Cookie Dingler “Femme Libérée”, elle a calqué sur ce tube de l’année 1984 des paroles qui résonnent singulièrement avec le contexte pandémique de cette fin 2020. Mis en ligne sur YouTube le 14 novembre dernier, le clip vidéo devrait dépasser les 100.000 vues dès la première semaine. L’artiste livre avec cette adaptation originale ses interrogations et ses humeurs de « femme plus si libérée que ça ». Elle chante tout haut ce que beaucoup commencent à ruminer tout bas.
Ingrid Courrèges avait déjà produit un coup d’essai intéressant dans ce même registre en juin dernier. Transformant la chanson de Florent Pagny “Ma liberté de penser”, en une adaptation intitulée “Sa liberté de soigner”, elle avait rendu hommage, sans jamais le nommer, à un célèbre professeur marseillais que les lobbies pharmaceutiques avaient tenté en vain de décrédibiliser.
Cette résistance via la chanson française est presque une ironie du sort pour celle qui suivit des études de médecine, avant d’opter pour la radiologie, puis de démissionner suite à une blessure et un arrêt maladie propice à la réflexion. Elle avait alors tout plaqué pour vivre pleinement sa passion artistique. Reprenant le piano (débuté à 4 ans), la guitare, le chant et la danse, Ingrid Courrèges est montée à Paris en 2012, avec la ferme intention de suivre sa voix… et la faire entendre sur le devant de la scène. Paradoxalement, c’est peut-être la fermeture des salles de spectacle qui va accélérer son ascension vers le succès grâce à ses performances sur Internet.
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En ces temps de confinement maussade et d’actualité morose, il est bien difficile de trouver une source de distraction simple et efficace. Mon amie Yasmine et moi-même avons donc mis au point un croisement du jeu de dames et du morpion qui ouvrent des perspectives intéressantes. Pour cette variante originale, prévoir simplement une résille assez large et un tube de rouge à lèvres foncé. Les feutres ou marqueurs indélébiles sont à déconseiller.
In these days of sad containment and bad news, it’s not easy to find some simple and efficient entertainment. So, my good friend Yasmine and I, have developed a cross of tic-tac-toe and checkers game, which can open interesting perspectives. For this original variation, just use a dark lipstick and a wide fishnet. Permanent marker is not recommended.
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Et si, par ce triste automne, et les événements maussades qui nous embrument le cerveau, le rêve était davantage lusitanien qu’américain ? La destination est moins couteuse et plus proche. Lisbonne, la bonne idée, est sans doute l’option idéale, tant la capitale portugaise et ses environs offrent des possibilités nombreuses et singulières. Morgane en fait un petit récapitulatif illustré, une sorte de guide pratique pour un séjour d’un week-end ou d’une semaine. Suggestions testées et approuvées par votre dévouée rédactrice. Évasion et satisfaction garanties.
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A star is coming ? En 2018, j’avais repéré cette jeune chanteuse au hasard de quelque errance nocturne sur YouTube. Je ne savais pas encore qu’elle s’appelait Allie Sherlock et qu’elle était née dans les environs de Cork, au sud de l’Irlande, le 7 avril 2005. Je me suis dit qu’ils étaient bien chanceux, tous ces passants qui pouvaient assister à ses mini-concerts improvisés dans les rues de Dublin. J’ai cherché à glaner quelques informations sur l’artiste et mon enquête m’a mené bien plus loin que je ne le pensais… (suite…)