FRANCHEMENT…
MA COPINE RACHEL A ENCORE RATÉ SON ENTRETIEN D’EMBAUCHE.
Cop’s Corner, c’est le coin des copines.
Les bonnes, les meilleures, les nouvelles, les anciennes, les originales, les doctrinales, les verticales, les horizontales, les subliminales, les paranormales, les libidinales, les cérébrospinales… Bref, toutes les copines qui ont ce petit quelque chose en plus à échanger dans le grand troc existentiel des rencontres et des influences. En mathématiques, on les classerait parmi les identités remarquables. À tous les degrés, ce sont des copines qui comptent. Dans la vie, elles sont capables de factoriser et développer les expressions avec une spontanéité stupéfiante. Certaines vont jusqu’à résoudre des équations insoupçonnables au plus profond de l’humain. Ce sont de belles personnes parce que ce sont de belles âmes. C’est pourquoi elles ont leur place dans ce cop’s corner. Sans aucune relativité.
FRANCHEMENT…
MA COPINE RACHEL A ENCORE RATÉ SON ENTRETIEN D’EMBAUCHE.
WATERPROOF
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Il y a sur terre des personnes qui, outre la beauté, ont un supplément de grâce et de talent. Kristina Makushenko fait partie de celles-là, à cette particularité près que ce talent et cette grâce, en plus de l’avoir sur terre, elle les magnifie également sous l’eau ! Quadruple championne du monde de natation synchronisée, cette athlète russe, née le 1er juin 1995 à Moscou, vit aujourd’hui à Miami, sur la côte de Floride (USA), chère à Flipper le dauphin. Désormais coach (ses élèves ont intérêt à retenir le souffle), elle a développé son art avec une maîtrise et une technique prodigieuses. La dimension sportive de ses performances, la composante esthétique et la création artistique qu’elle propose sont époustouflantes. Elle plonge la réalité dans le rêve. Elle brasse le fantastique et l’érotique avec une sensualité surréaliste. Telle une créature du futur, une sirène ayant troqué ses écailles pour des résilles et sa nageoire caudale pour des talons aiguille, elle distille le fantasme avec une classe inouïe. Capable d’exécuter un moonwalk tête en bas, elle peut tout aussi bien faire une démonstration de Kung Fu, de roller ou de skateboard subaquatiques sans que cela ne lui pose le moindre problème. Kristina est la seule convive que la plonge n’effraie pas avant de traverser un restaurant immergé (sans doute poissons et fruits de mer), en minirobe noire et bottines compensées. Les dragueurs présomptueux qui s’imagineraient pouvoir lui mettre le grappin dessus feraient bien d’y réfléchir à deux fois. Même si, d’aventure, elle daignait accepter un dernier café en leur compagnie, ils risqueraient fort de finir par boire la tasse.
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There are some people on earth who, in addition to beauty, have an extra touch of grace and talent. Kristina Makushenko is one of them, with the particularity that, in addition to having talent and grace on land, she also magnifies them underwater! Four-time world synchronized swimming champion, this Russian athlete, born on June 1, 1995 in Moscow, now lives in Miami, on the Florida coast (USA), dear to Flipper the dolphin. Now a coach (her pupils had better hold their breath), she has developed her art with prodigious mastery and technique. The sporting dimension of her performances, the aesthetic component and the artistic creation she proposes are breathtaking. She plunges reality into dreams. She blends the fantastic and the erotic with surreal sensuality. Like a creature from the future, a mermaid who has swapped her scales for fishnets and her tail fin for stiletto heels, she distills fantasy with unprecedented class. Able to moonwalk upside down, she can just as easily demonstrate Kung Fu, rollerblading or underwater skateboarding without the slightest problem. Kristina is the only guest who doesn’t mind diving into the water before walking through an underwater restaurant (presumably fish and seafood) in a black minidress and platform boots. Presumptuous flirts who think they can get their hooks into her would do well to think twice. Even if she did deign to accept one last coffee in their company, they might well end up drinking the cup.
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SUMMER TRANSLATION
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The summer is slowly slipping away and transgenders make no exception. Very soon, they will have to say goodbye to these lovely swimsuits which make the delight of those who take a long time to choose them… and the delight of those who take a longer time to admire them.
L’été s’en va doucement et les transgenres n’échappent pas à la règle. Il va bientôt falloir dire au revoir à ces adorables petits maillots de bain qui font le bonheur de celles qui mettent un temps fou à les choisir… Et celui de ceux qui mettent un temps encore plus long à les admirer.
LE CHEMIN À L’ENVERS
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Un conseil judicieux et original (comme toujours) de mon amie Shawa.
DÉPANNEUSE ?
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Tomber en panne en période de vacances n’est amusant pour personne. Mon amie Mercedes cherche à connaître la raison pour laquelle sa voiture refuse de démarrer. Pouvez-vous l’aider à découvrir l’origine de ce dysfonctionnement ?
To have a breakdown during holiday period, that’s not fun for anyone. Mercedes, a good friend of mine, wants to know the reason why her car doesn’t start. Could you help her in determining the source of this problem ?
LA 12ème DU GENRE !
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Samedi 25 juin 2022, en début d’après-midi, une grosse averse s’abattait sur Paris. Elisa et moi étions blotties à l’arrière d’un taxi qui nous emmenait avenue Daumesnil, en face du commissariat central du 12ème arrondissement, là où nous devions retrouver plusieurs copines brésiliennes, au sein du cortège de la Gay Pride parisienne. Notre chauffeur s’appelait Sébastien, arborait une barbe fournie et une voix rauque. A posteriori, je lui trouvai un air de famille avec un autre Sébastien, dont le nom fait encore trembler l’univers du rugby. Notre Chabal à nous avait également la désinvolture et l’humeur d’un Jean Yanne ou d’un Olivier de Kersauson…
… LA GAY PRIDE EN FAMILLE ! …
TELLE PAIRE, TELLES FILLES.
… LA MAIN AU COLLIER …
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And so what ? Pourquoi diable Sir Alfred Hitchcock himself n’aurait-il pas eu le droit de céder, lui aussi, au doux plaisir du travestissement ? Pas de quoi en faire une psychose. Ceux qui se posent la question sans jamais avoir eu la chance d’essayer eux-mêmes se condamnent probablement à ne jamais approcher de la réponse. Tiraillés entre l’ombre d’un doute et la loi du silence.
… UN AVANT-GOÛT TRÈS “PRIDE” …
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Samedi 25 juin 2022, à Paris, sera organisé le défilé de la Gay Pride (terme plus simple que la Marche des Fiertés LGBTQIA+). Cette année, le cortège s’élancera du métro Michel Bizot, dans le 12ème arrondissement, pour rallier la place de la République, en passant par l’avenue Daumesnil, la rue de Lyon, la place de la Bastille, le boulevard Beaumarchais et le boulevard du Temple. Au total plus de 5 kilomètres de parade composite et multicolore qui revendique l’acceptation des différences et l’égalité des droits entre les personnes, quelle que soit leur orientation sexuelle. En 2022, c’est tout de même le moins que l’on serait en droit d’espérer ! La première manifestation parisienne du genre avait eu lieu en 1977. Nous avons certes fait du chemin depuis, mais Dieu, ou Diable, que les consciences sont encore difficiles à faire évoluer vers un humanisme bienveillant. Cet événement sera de toute façon l’occasion d’admirer quelques magnifiques créatures, telles que celles visibles dans le teaser ci-dessus, lors de l’ouverture des Gay Games de 2018, qui s’étaient également tenus à Paris, avec le même objectif, juste avant que la morosité covid ne ternisse l’atmosphère ambiante des années suivantes…
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EN TRANSIT PAR BEUVILLERS
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Que se passe-t-il lorsque, il y a quelques années déjà, un trio du groupe artistique transgenre “Stratostars” déserte Paris et décide de s’en aller faire les courses du côté de Beuvillers, petit village natal de l’une d’entre elles, en Meurthe-et- Moselle ? Leçon de conduite de caddie, conseils diététiques, tactique anti-paparazzi, considérations psychosociologiques… vous n’échapperez à aucune de leurs élucubrations trans-relationnelles en consultant ce premier épisode.