Les bonnes, les meilleures, les nouvelles, les anciennes, les originales, les doctrinales, les verticales, les horizontales, les subliminales, les paranormales, les libidinales, les cérébrospinales… Bref, toutes les copines qui ont ce petit quelque chose en plus à échanger dans le grand troc existentiel des rencontres et des influences. En mathématiques, on les classerait parmi les identités remarquables. À tous les degrés, ce sont des copines qui comptent. Dans la vie, elles sont capables de factoriser et développer les expressions avec une spontanéité stupéfiante. Certaines vont jusqu’à résoudre des équations insoupçonnables au plus profond de l’humain. Ce sont de belles personnes parce que ce sont de belles âmes. C’est pourquoi elles ont leur place dans ce cop’s corner. Sans aucune relativité.
EN TRANSIT PAR BEUVILLERS
… Que se passe-t-il lorsque, il y a quelques années déjà, un trio du groupe artistique transgenre “Stratostars” déserte Paris et décide de s’en aller faire les courses du côté de Beuvillers, petit village natal de l’une d’entre elles, en Meurthe-et- Moselle ? Leçon de conduite de caddie, conseils diététiques, tactique anti-paparazzi, considérations psychosociologiques… vous n’échapperez à aucune de leurs élucubrations trans-relationnelles en consultant ce premier épisode.
MISS.TIC SUITE
… L’article édité à propos de Miss.Tic, ce dernier week-end, a suscité un grand intérêt et des réactions que l’on pourrait résumer par la phrase « On en veut encore ! ». Avec grand plaisir, une série supplémentaire de ses œuvres est donc présentée ici. Extraites de son atelier, d’expositions ou photographiées sur le vif, ces créations sont toujours aussi originales, dans tous les sens du terme. Concernant celles capturées sur les murs ou dans les rues, on peut s’apercevoir que l’artiste ne choisissait pas le cadre au hasard. Souvent, pour ne pas dire toujours, ce fond répond à la forme, tels “l’esprit de liberté“ sur un mur blanc bordé d’un rosier, “l’assignée à résistance” partagée entre deux volets clos, la “femme qu’on diffame” près d’une entrée d’immeuble, “C’est la vie, ça va passer” devant une porte métallique aussi triste que le ciment et les pierres grises la bordant. Il y a ainsi une correspondance évidente entre texte, graphisme et décor. L’ensemble décuple la portée des messages et des sentiments qu’il exprime. Une démarche typiquement mystique, dans le sens premier de l’adjectif : relatif au mystère. Longue vie à celui de l’artiste. …
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UNE MISS UN STYLE
… Comme beaucoup de Parisiens, je n’ai longtemps connu d’elle que ses œuvres au pochoir qui ornaient les murs de la capitale. On la découvrait subrepticement, au coin d’une petite rue pas très bien éclairée, sur un mur oublié, une façade fatiguée, un commerce suranné. Plus le support était modeste ou anodin, plus son art émergeait avec force et produisait un contraste saisissant. Dans ses textes et ses dessins, il y avait toujours cet étrange mélange d’amour et d’humour, ces jeux de mots et d’images, délicieuses esquisses esquives qui nous évadaient, l’espace d’un regard et d’une évocation, bien loin de la grisaille urbaine et de l’ennui métropolitain. J’ai compris bien plus tard les fragilités qui ont fait sa force…
… Réaliser 22 imitations en 6 minutes est une performance véritablement peu commune. Sarah Schwab vient à bout de cet enchaînement difficile avec une apparente facilité… derrière laquelle se dissimulent, outre ses qualités évidentes de chanteuse, de nombreuses heures de travail. Le grand public avait découvert cette interprète une première fois en 2014, lors de sa participation à l’émission “The Voice Kids 1”, puis l’avait retrouvé en 2020, dans la saison 9 de “The Voice”.
Du haut de ses 22 ans, la chanteuse d’origine lorraine (plus précisément de Fresnois-la-Montagne, non loin de Longuyon, en Meurthe et Moselle) est en train de passer un cap supplémentaire. Laurent Ruquier l’a invitée le 21 mai dernier sur le plateau de son hebdo “On est en direct”, diffusée par France 2. Sur les réseaux sociaux, sa notoriété va croissante et présage peut-être d’une belle carrière dans un domaine que les femmes ne se sont jamais vraiment approprié. Ce qui est frappant, dans la succession d’imitations présentées ici, c’est le chapelet de voix différentes, bien sûr, mais c’est aussi la transformation du visage et du regard, comme si l’artiste empruntait, absorbait, capturait et restituait à chaque fois une part de la personnalité propre du modèle original. Une sorte de transformisme identitaire dont peu d’artistes sont capables. Pourquoi, avec le charme malicieux en plus, ne pas songer à devenir un jour l’équivalent féminin d’un Laurent Gerra ? Sarah Schwab en a largement les moyens au niveau vocal et son sens de l’humour complète astucieusement sa palette. Preuve en est sa réponse pertinente face aux critiques de haters médisants, éternels dénigreurs bien planqués derrière leurs écrans. Well done ! Bien joué, chère Sarah. Nous t’accueillons chaleureusement dans notre cop’s corner, notre club de copines qui ont toutes ce petit quelque chose en plus à échanger dans le grand troc existentiel des rencontres et des influences. …
UN PROTOTYPE TRANSCENDANTAL
… Batman qui frime au volant de sa batmobile, le pape qui parade en papamobile, la jeunesse qui surfe sur téléphone mobile, le macho égocentrique qui ne jure que par son automobile… Chaque représentant d’une classe ou d’une époque a son mobile. Et chaque mobile a ses raisons pour expliquer son cas. Et ses réseaux pour le faire oublier ensuite. Qui se souvient de la splendeur d’Oldsmobile à part quelques vieux Américains ? Et de la distinction des belles hippomobiles, chères à nos ancêtres fortunés ?
– A PERFECT BASIS IN SOCIETY – – POUR UNE PARFAITE ASSISE –
… Whether it is on a bed, a staircase, a barstool, a soft rug or a stone wall, it’s never easy to sit with elegance and dignity, using power of seduction… neither too much, nor too little. Sometimes, this ecercice can be perilous. Some trangenders friends of mine provide various examples designed to upgrade a noble attitude in that kind of situation… and to guarantee a perfect basis in society !
Que ce soit sur un lit, un escalier, un canapé, un tabouret, un tapis moelleux ou un muret en pierre, il n’est jamais facile de s’asseoir avec élégance et dignité, en jouant de son pouvoir de séduction sans en faire trop ni pas assez. Parfois, l’exercice peut même se révéler périlleux. Quelques amies transgenres offrent ici plusieurs exemples d’attitudes visant à perfectionner un certain maintien dans cette situation… et garantissant une parfaite assise dans la société !
“ 1970 ”
… Elle s’appelle Reina del Cid et cela fait un petit moment que je la suis sur internet. Rachelle Cordova, pour l’état civil, est une chanteuse guitariste américaine originaire de Minneapolis, dans le Minnesota (USA). Avec sa complice Toni Lindgren à la guitare électrique, elle a repris avec brio bon nombre de standards pop. Durant ces dix dernières années, elle a sorti quatre albums originaux : Blueprints, plans en 2012, The Cooling en 2015, Rerun City en 2017, et Morse Code en 2019. Un cinquième, intitulé Candy Apple Red, vient d’arriver en cette fin avril 2022. Parmi les titres proposés, “1970” est un petit bijou de musique et de poésie. C’est l’histoire de…
Il y a cinq ans, lors de la précédente élection présidentielle, le GIGGN, Groupement International des Grandes Gueules Nyctalopes (celles qui ont la faculté de voir la nuit), faisait campagne sur la base d’un programme en 69 propositions qui se mordaient la queue, mais qui au final, n’aurait pas produit plus d’incongruités que ce à quoi l’actuel gouvernement nous a habitué lors son déplorable exercice. Était-il possible de faire pire ? Le GIGGN avait également eu le mérite, contrairement à tous les candidats déclarés aujourd’hui, de présenter d’emblée la liste de ses principales ministres, évitant ainsi toutes mauvaises surprises ou petites magouilles entre amis lors de la répartition des portefeuilles (c’est le mot approprié) de nos soi-disant élites politiques. Sur ce point aussi, les choses ne sont malheureusement pas près de changer…
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LE DUO INFERNAL
… Morgane et Scout ont fait une grosse bêtise. Les deux amies ont mis en pièces la serviette avec laquelle elles avaient décidé de jouer ce matin. Elles ont bien tenté de maquiller leur odieux forfait en planquant les lambeaux d’étoffe sous le canapé, mais leur culpabilité ne fait aucun doute. Et leur attitude ne trompe personne ! Question : laquelle des deux doit-on punir le plus sévèrement ?