21 AOUT 1951 – 1 AVRIL 2021
Cop’s Corner, c’est le coin des copines.
Les bonnes, les meilleures, les nouvelles, les anciennes, les originales, les doctrinales, les verticales, les horizontales, les subliminales, les paranormales, les libidinales, les cérébrospinales… Bref, toutes les copines qui ont ce petit quelque chose en plus à échanger dans le grand troc existentiel des rencontres et des influences. En mathématiques, on les classerait parmi les identités remarquables. À tous les degrés, ce sont des copines qui comptent. Dans la vie, elles sont capables de factoriser et développer les expressions avec une spontanéité stupéfiante. Certaines vont jusqu’à résoudre des équations insoupçonnables au plus profond de l’humain. Ce sont de belles personnes parce que ce sont de belles âmes. C’est pourquoi elles ont leur place dans ce cop’s corner. Sans aucune relativité.
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Elle s’appelle Marie Reno mais n’a rien à voir avec Jean, ou alors elle le cache bien. Son trip, c’est davantage un mix humour/musique, avec, en option, un master de Lettres Modernes à la Sorbonne. Chant, piano, guitare, ukélélé… musique assistée par ordinateur, piano jazz, musique de film et autres variétés… l’artiste n’est guère sectaire, ni dans ses passions, ni dans ses ambitions. Depuis une douzaine d’années, elle écume les scènes parisiennes et multiplie les incartades jusqu’en Avignon ou en Suisse, au gré de festivals et créations diverses. En 2014, elle pousse le bouchon un peu plus loin, en décrochant le premier prix du 22ème festival rock et chanson Polonica à Cologne ! Quatre ans plus tard, elle sévit sur les ondes de la radio Rires et Chansons. Évidemment, elle fait aussi un carton sur internet, en publiant des sketches avec le soutien de plusieurs complices, dont l’humoriste Franjo (son frangin) et l’auteur Xavier Le Gall. Avec ses pastiches humoristiques ou ses compositions originales, Marie Reno s’engage régulièrement sur un terrain politique ou sociologique, sans verser dans l’excès ou la facilité. En 2021, il ne manque qu’une seule chose à l’humour noir et rose qu’elle chante et défend si bien : que les salles de spectacle ne soient plus fermées, bordel de ≈øƒ∂◊憕±√¢∆∞ de Covid 19 !!! Mais ça, elle sait l’exprimer beaucoup plus malicieusement que moi, en conclusion de son clip Pandémia.
Que tout le monde lève son verre pour les 55 balais de José Garcia ! Si l’acteur franco-espagnol est né à Paris le 17 mars 1966, c’est parce que ses parents décidèrent de laisser le franquisme et la pauvreté de l’autre côté des Pyrénées dans les années 1950. Les hôtels particuliers du seizième arrondissement parisien leur fournirent les emplois de gens de maison propices à un nouveau départ. Gavroche de Galice, leur fiston passa les seventies à affoler ses enseignants. La seule école dans laquelle il excellait était celle du rire. L’obtention d’un BEP de comptabilité et un devancement d’appel du service militaire furent les deux seules concessions raisonnables qu’il céda avant de s’engager dans le domaine dont il avait toujours rêvé : le spectacle. (suite…)
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Je n’ai jamais très bien su qui était cet Étienne. Ni à qui, ou à quoi, il pouvait bien tenir. En revanche, à la première écoute, et surtout dès que je l’ai vue, j’ai eu l’impression savoir qui était Guesch Patti. J’ai compris instantanément qu’elle était danseuse, chanteuse, actrice, chorégraphe, et bien d’autres choses encore, surgissant de notre imagination et de son clip magnifique, qui illumina l’année 1988 de sa savante indécence. Une indécence suffisamment décente pour passer à la télévision et effeuiller des images taquinant nos pensées de fantasmes tout à coup autorisés, prolongeant ceux qu’avait esquissé Axel Bauer quelques années plus tôt avec son Cargo de Nuit, sublimé lui aussi en noir et blanc par Jean-Baptiste Mondino. (suite…)
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L’année dernière, nous vous avions parlé d’Allie Sherlock et en avions présenté un portrait intitulé Future Star : https://www.brigitteboreale.com/2020/09/22/future-star/ (cliquer sur ce lien ci-contre pour le revoir ou le découvrir). Fidèles en amitié, et en amour musical, nous vous livrons ici trois interprétations supplémentaires de cette artiste décidément très impressionnante. Ces enregistrements récents sont un véritable délice. En solo ou en duo, en version acoustique ou électrique, ce triptyque montre encore une fois l’étendue prodigieuse de son registre.
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Elles s’appellent Mayla et Sofia, sont originaires de Tapira, une petite localité rurale située dans l’État de Minas Gerais, au sud-est du Brésil, et ne cessent d’être sollicitées par les médias depuis une quinzaine de jours. La raison de cet intérêt soudain à l’égard de ces deux jumelles de 19 ans ? Elles viennent de naître une seconde fois, grâce à une opération de réassignation sexuelle quasi-simultanée (lors des mêmes 24 heures), effectuée par la même équipe chirurgicale, en date des 13 et 14 février derniers. Un cas de figure insolite, a priori unique au monde. (suite…)
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Pas besoin de les applaudir. Elles le font très bien elles-mêmes. Elles s’en chargent mieux que quiconque, par anticipation et au rythme d’une amitié, d’une complicité, d’une fraternité que l’on devine à toute épreuve, même du temps. Et des contre-temps. Prendre un pot avec elles requiert un peu plus d’attention qu’à l’accoutumée. Mais tant qu’on reste synchrone dans les sourires et les sentiments, on évolue sur le bon tempo.