LA VÉRITÉ SANS BORNE


En découvrant la une du Journal du Dimanche, avec ce gros titre « Je ne mentirai pas aux Français », je me suis demandé qui, en France ou ailleurs, pouvait encore être assez naïf, ou attardé, pour croire pareille énormité. Plus une personnalité politique, homme ou femme, monte dans l’échelle hiérarchique, plus elle est contrainte à la fabulation, la dissimulation, la compromission, l’invention et tant d’autres déviations qui ont toutes pour socle premier le mensonge et l’hypocrisie. Alors, la première des ministres… pensez voir ! Qu’un journaliste et un rédac’ chef osent prôner si haut et si fort la thèse de la sincérité appliquée à Élisabeth Borne relève, au mieux d’une subornation navrante, au pire d’une déficience mentale inquiétante. Comment un être sensé peut-il encore aujourd’hui exprimer une telle allégation et croire qu’on peut le croire ? Cette question ne mérite pas que l’on s’y attarde outre mesure. Dans tous les cas, elle donne une réponse très signifiante quant au caractère servile du support qui se prête à ce fayotage grossier. En guise de synthèse, ce dessin de Dany est autrement plus convaincant :

INCONVENANCE JOURNALISTIQUE


Quelques jours avant le second tour des élections présidentielles de 2022, Michel Onfray était invité sur le plateau de BFMTV. Face à lui se trouvait un exemple phénoménal de mauvaise foi, pour ne pas dire de malhonnêteté intellectuelle, en la personne d’Allopine de Mahbrele. Mille excuses par avance s’il m’arrive parfois d’écorcher les patronymes, mais c’est un de mes défauts. J’ai toujours eu un peu de mal à retenir les noms des personnes pour lesquelles je n’ai aucune estime. Récemment, j’ai revisionné ce grand moment de tartufferie journalistique et je n’ai pu résister à l’envie d’en faire une petite analyse de texte…

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C’EST UNE BELLE HISTOIRE

C’est une ballade qui dure depuis le 12 mai 1942, sa date de naissance, à Grenoble. Michel Fugain a 80 ans aujourd’hui, et quoi qu’il en chante, il a pris le temps de faire bien des choses. Son premier succès, sorti en 1967 avec la complicité de Pierre Delanoë, est devenu un classique de la chanson française. Elle ressemble et rassemble tellement ce que l’on ressent. On pourrait tenter de synthétiser la vie de cet artiste dans une biographie digne de son aventure terrestre et musicale, mais il faut se rendre à l’évidence. En une seule chronique sur ce blog, je n’aurai pas le temps…

2 MAI : DÉFAITE DU TRAVAIL

Je réside à 50 mètres du boulevard Voltaire, cette grande artère du 11ème arrondissement parisien qui relie la place de la République à la place de la Nation. Cet axe est également l’un des plus empruntés par les nombreuses manifestations qui polluent la capitale autant que les oxydes de carbone et qui, à défaut d’aboutir à quoi que ce soit de constructif sur le plan social, deviennent de plus en plus destructrices au niveau local. Nombreux sont les résidents et commerçants qui quittent progressivement ce quartier.

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DÉMONSTRATION


Bill Keller, journaliste américain, rédacteur en chef du New York Times de 2003 à 2011.

EN QUÊTE DE RACHAT ?


D’habitude, je ne donne pas. À Paris, on est sollicité toutes les cinq minutes, presque à chaque coin de rue. Là, j’ai failli me faire avoir, mais ma boulangère me l’a vivement déconseillé, sous peine de voir rappliquer aussitôt une dizaine d’autres quémandeurs du même acabit. Son mari était du même avis. Pour une fois que les conseilleurs sont les payeurs ! Il a renchéri avec l’exemple d’une certaine Anne de ses connaissances, qui, dans la même mouise que la pauvre Valérie, a refilé le bébé à la collectivité sans la moindre vergogne. Après avoir dilapidé le peu de crédit qui restait à son parti, sa déroute va contribuer a en siphonner les caisses. J’ai eu raison de ne pas m’être laissée attendrir. La politique française et ses faillites ont encore de beaux jours devant elles.

NEIGE ET VERGLAS


Une neige tardive a recouvert de nombreuses régions de France avec un fin manteau blanc d’autant plus pernicieux qu’il peut être combiné avec un verglas sournois. L’alerte orange a été maintenue dans une douzaine de départements. Cet avertissement est déjà préoccupant quand on le martèle en France, mais cela n’est rien comparé à son retentissement au Canada. Et aux conséquences observées sur le vif. Témoin l’épisode filmé ci-dessus, dans une rue apparemment anodine, mais dont la pente verglacée et enneigée provoque une réaction en chaîne catastrophique. Les véhicules incontrôlables,  toutes roues bloquées, poursuivent leur course tragi-comique, offrant un spectacle surréaliste dans lequel on se félicite de ne pas être invité.

IDÉES CLAIRES ?


Il n’y a pas si longtemps, Gérard Depardieu ne tarissait pas d’éloges à propos de son merveilleux et grand ami Vladimir Poutine. L’acteur franco-russe vient de tourner casaque en déclarant : « Le peuple russe n’est pas responsable des folles dérives inacceptables de leurs dirigeants comme Vladimir Poutine ». Mieux vaut tard que jamais. Celui qui dinait à la table du tsar Vladimir, qui avait obtenu son passeport russe, et la nationalité qui va avec en 2013, qualifiait alors sa nouvelle patrie de “grande démocratie”. Était-ce après l’apéritif ou avant le digestif ? Il semblerait que depuis, notre bon Gégé ait quelque peu dessoûlé…