ALOHA  MANU


D’ABORD, IL Y EUT LES FLEURS.


ENSUITE, IL Y EUT LES COQUILLAGES.


PUIS, IL Y EUT UN MÉLI-MÉLO D’ON NE SAIT PLUS TROP QUOI,
SORTE D’EMPAPAOUTAGE MONUMENTAL À LA HAUTEUR DE L’ÉVÉNEMENT.

ET ENFIN, IL Y EUT CETTE PENSÉE FURTIVE SOUS LE CRÂNE DU PRÉSIDENT :
«  EST-CE QU’ILS NE SERAIENT PAS UN PEU EN TRAIN DE SE FOUTRE DE MA GUEULE ? »

 

BELLES  PLANTES  ET  VIEILLES  BRANCHES



Il a beau avoir été décalé de mai à juillet, on va encore y avoir droit ! En plan panoramique messieurs dames, avec éditions spéciales à la clef, sur fond de palaces rutilants et de paparazzi rugissants. Descente de grosses bagnoles, tapis rouge et montée des marches : le Festival de Cannes nous offre, de façon irrémédiable, les mêmes séquences effroyablement surjouées. On en viendrait à souhaiter l’extinction des projecteurs, voire une pellicule voilée, mais la menace Covid-19 elle-même n’y a rien pu changer. Les masques ne sont pas près de tomber. (suite…)

LOYAUTÉ

 


Malheureusement, nous y sommes, encore une fois. Chaque année, près de 100.000 abandons d’animaux viennent rappeler la lâcheté et l’irresponsabilité des humains envers ceux qui leur témoignent des sentiments bien plus nobles. Campagnes d’affichage ou clips vidéos, la Fondation 30 Millions d’Amis trouve souvent le bon angle pour sensibiliser le grand public contre ce fléau. La version 2016 avait fait mouche en s’appuyant sur un clip pertinent et adroitement réalisé. Cela valait bien une rediffusion ici, cinq ans plus tard. En espérant que ces initiatives infléchiront progressivement la courbe de ces indignités, dont les deux tiers sont cumulés lors de la période estivale, coïncidant avec les départs en vacances…

 

 

 

TOUJOURS D’ACTUALITÉ


Avec le championnat d’Europe des nations qui touche à sa fin, on a vu réapparaître toutes les exagérations les plus exécrables et les malhonnêtetés les plus horripilantes que le football peut générer dans ses rebonds de moins en moins glorieux. Des joueurs aussi truqueurs qu’ils sont millionnaires aux supporters dont la trivialité n’est plus à démontrer, en passant par des hauts dirigeants sportifs qui pourraient sans problème produire des émissions de téléréalité, le tableau ne cesse de s’assombrir, sous l’œil  passif et coupable du téléspectateur. (suite…)

LE  BON  SENS  À  BONNE  DISTANCE

On pensait avoir tout vu, tout entendu au rayon des stupidités anti-covid-19. Les dispositions prises au Stade de France lors de la finale du Top 14 de rugby nous ont prouvé le contraire. Vendredi 25 juin 2021, dans ce magnifique écrin qui peut accueillir 90.000 spectateurs, la jauge maximale des supporters autorisés à venir encourager leurs équipes avait été réduite à 14.000 personnes. La faute à ces fameuses règles sanitaires incluant gestes barrière et distanciation sociale. Décapiter l’affluence de cinq sixièmes, on pouvait trouver cela un peu tiré par les cheveux, mais après tout, s’il fallait en passer par là, en bon petits soldats disciplinés, on allait pas faire la mauvaise tête. (suite…)

STRATOSPHÉRIQUE


Hier soir, lundi 14 juin 2021, lors du premier tour du Championnat d’Europe des Nations de football, à l’Hampden Park de Glasgow, les Écossais ont été douchés par un attaquant tchèque presque inconnu du grand public jusqu’alors. Patrik Schick, qui évolue au Bayer Leverkusen,  avait déjà inscrit le premier but de son équipe d’une magnifique tête décroisée dans la surface de réparation, juste avant la mi-temps. Dès la reprise l’Écosse se lança à l’abordage afin d’égaliser face à la République Tchèque… et faillit bien y parvenir lorsque, à la 52ème minute, sur un contre rapidement mené, le même Patrick Schick tenta un coup de folie à 50 mètres de la cage adverse. La ligne du milieu de terrain à peine franchie, en pleine course, il déclencha un tir inimaginable qui, au bout d’un arc de cercle surréaliste, alla se ficher pleine cible, lobant le gardien trop avancé, faisant trembler les filets écossais, et frémir les fanas de foot du monde entier. Il y a des buts comme cela, où la sphère de cuir, de par sa trajectoire, son inspiration, sa suspension hors du temps et de l’espace, semble tout à coup venir d’une autre planète.

NADAL, À TERRE, BATTU !

Sur le fond ocre orangé de la terre battue, estampillé Roland Garros plein centre, ils avaient déjà des allures de demi-dieux, prêts à s’affronter dans une bataille tout droit sortie de la mythologie grecque. Sur le court Philippe Chatrier, ce vendredi 11 juin 2021, ils ont donné naissance à un match de légende, un de ceux qui restent gravés dans les mémoires des années plus tard, un de ceux que l’on évoque avec la fierté dérisoire du téléspectateur avachi sur son canapé, qui, persuadé d’avoir été partie prenante de l’exploit sportif, déclare : « J’y étais » ! (suite…)

LES MAQUEREAUX DE LA CRISE


Nul besoin de commentaire tant cette vidéo se suffit malheureusement à elle-même… Elle illustre et confirme le fait que, surtout en tant de crise, les plus riches demeurent les moins solidaires.

TROIS  QUARTS  DE SIÈCLE


Parce qu’elle n’a jamais rien fait comme les autres, et que ce n’est certainement pas à 75 ans qu’elle va commencer, nous n’allons pas lui souhaiter son anniversaire, ni avoir la prétention de lui offrir un quelconque cadeau, qui serait, de toute façon, aussi dissonant que dérisoire. Artiste polyvalente et transgénérationnelle, Cher est de ces êtres qui donnent plus qu’ils ne prennent. C’est donc elle qui, par le truchement de ces cinq vidéos, nous octroie aujourd’hui un joli présent, bringuebalant cette journée anniversaire à travers le temps et ses attachements.

BIRTHDAY  PARTY  ?


Ayant célébré hier les 40 ans de Jessica Alba, je voulais aujourd’hui souhaiter un joyeux anniversaire à Uma Thurman qui, à 51 ans, entre définitivement dans la tranche des quinquas. Et puis, je me suis demandé comment elle pourrait le prendre. Je me suis souvenu qu’il ne fallait pas trop la contrarier avec des détails qu’elle n’appréciait guère. J’ai pris le temps de la réflexion, juste une dizaine de minutes, en revisionnant, avec cet extrait de Kill Bill, sa façon de régler les problèmes et d’évacuer son ressentiment. Tout compte fait, je me suis dit que, finalement, le happy birthday pouvait attendre. Il sera bien temps de le lui souhaiter l’année prochaine.