LOYAUTÉ

Chaque année, près de 100.000 abandons d’animaux viennent rappeler la lâcheté et l’irresponsabilité des humains envers ceux qui leur témoignent des sentiments bien plus nobles. Campagnes d’affichage ou clips vidéos, la Fondation 30 Millions d’Amis trouve souvent le bon angle pour sensibiliser le grand public contre ce fléau. La version 2016 avait fait mouche en s’appuyant sur un clip pertinent et adroitement réalisé. En espérant que ces initiatives infléchiront progressivement la courbe de ces indignités, dont les deux tiers sont cumulés lors de la période estivale, coïncidant avec les départs en vacances…

 

 

 

BOUCHE  BÉE

Ça y est ! Mick Jagger vient de passer les 3/4 de siècle ! Aucune ambigüité sur la question : le chanteur des Rolling Syones est né le 26 juillet 1943 à Dartford, dans le Kent, en Angleterre. De par sa bouche (qui est devenue un label labial très commercial) et ses mimiques exagérées, le rocker le plus trav de la planète pop a toujours aimé développer des attitudes très exhibitionnistes sur scène. La diva de la balade l’est aussi dans l’art de minauder. Elle en a usé et abusé à maintes reprises. À ce point, ce ne peut être qu’un simple rôle de composition. Et si Micky s’était trompé de vocation ? Après tout, you can’t get no satisfaction when yon can’t always get what you want.

 


Et si vous aviez encore un tout petit doute :

HONTE  AU  HONDURAS

Quelle que soit la manière dont on le vit ou on l’assume, être transgenre n’est jamais simple dans nos sociétés dites modernes. Le XXI° siècle aura bientôt vingt ans, mais visiblement, certains pays ne sont pas au courant. L’évolution des mœurs et l’acceptation des différences ne font pas partie de leurs priorités. Et quand elles entrent dans leurs préoccupations, c’est à reculons. Ils les envisagent à contre-courant, avec des mentalités et des comportements criminels qui tentent de ramener tout le monde vers un passé ratatiné. Le Honduras fait partie de ces pays où être identifié transgenre est un risque mortel. Plusieurs représentantes de cette communauté viennent de le payer de leur vie en ce début juillet. (suite…)

ÉCHAPPÉES BELLES

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Ah le Tour de France ! Toutes ces paires de jambes impeccablement épilées qui emmènent de la bracasse ou tricotent en danseuse… Et ces muscles effilés, ces morphologies longilignes, ces numéros d’équilibristes, ces accélérations fulgurantes, ces générosités dans l’effort, ces explosivités élégantes et ces overdoses de tonus et d’endurance ! Et pourtant… (suite…)

SANS  BLAGUE  ?!


J’adore les unes de presse qui sont si explicites qu’il n’y a plus besoin d’ouvrir le journal pour savoir quel jeu de dupes est en train de se jouer. Il y a 48 heures, afin d’annoncer la virée insulaire d’Edouard Philippe, le quotidien Corse Matin a fait fort. « J’arrive en Corse très ouvert » : telle apparaissait, en gros titre, la citation phare du premier ministre, à côté d’un portrait éloquent, véritable délit de faciès évoquant à peu près tout sauf l’ouverture. Du foutage de gueule à l’inflexibilité, en passant par la défiance, l’inimitié, la fourberie, j’en passe et des meilleures, on peut percevoir toute l’hypocrisie de la démarche et de la situation. Reste à savoir si, de la part du journal et de ses lecteurs, est recherchée une lecture premier ou second degré.

MAIS TOUJOURS EN ABRIL



Victoria Mérida Rojas est née le 4 juillet 1959 à Madrid, a grandi à Malaga puis est revenue dans la capitale espagnole pour assouvir sa passion pour la danse et la comédie. À huit ans, elle se rêvait gymnaste mais la danse classique devînt rapidement comme sa vocation première.  Diplômée du Conservatoire national de danse de Madrid en 1974, elle se lance dans l’aventure cinématographique. Les fées qui étaient présentes autour de son berceau lui prouvent alors qu’elles sont toujours là. (suite…)

GROS  BRAQUET

Lors d’une Gay Pride, le plus ardu n’est jamais le défilé lui-même, pas plus que la façon de s’y rendre. Les difficultés commencent lorsqu’il faut songer aux conditions et au parcours du retour.

DÉCONTRACT  TILT


Ce vendredi 28 juin 2019 a marqué la fin d’une mascarade telle que l’industrie pharmaceutique aime nous en prescrire plus souvent qu’on ne le croit. Depuis près de 70 ans, le Décontractyl se pavanait en toute illégitimité dans les tiroirs et sur les étagères des pharmacies. Ce pseudo médicament sensé combattre les douleurs musculaires se présentait sous forme de baume et de comprimés. Je me souviens l’avoir vu un soir sur la table de chevet d’un ami sportif. Le nom “Décontractyl” m’avait amusée. (suite…)