TRANSHUMANCE

© Dany

Le salon de l’agriculture 2018, le 55ème du nom, vient de fermer ses portes après 9 jours de chassé-croisé entre Parisiens et Provinciaux. Un joli cheptel de 672.570 visiteurs a déambulé dans ses allées en ordre très dispersé, sous le regard perplexe des animaux de la ferme. Cette période de transhumance est toujours propice au mélange des genres. Elle célèbre avec un enthousiasme impérissable les retrouvailles entre le monde rural et citadin. De même que la découverte (ou la redécouverte) de spécialités locales grâce à des stands au charme exotique. Un bonheur pour la diversité française dans la capitale. Presque le printemps avant l’heure…

TRUMPERIE  SUR  LA  MARCHANDISE

Les tueries de toutes sortes ne cessent de se reproduire aux USA et on se demande bien pourquoi cela changerait. Dans ce pays, les assassins en puissance sont aussi nombreux que les armes en circulation et il n’y a aucune raison qu’il en soit autrement vu l’activité frénétique des marchands de flingues. Il paraît que cela fait partie de la culture et de l’histoire américaines. Les déclarations de Donald Trump ne sont, sur ce sujet également, que du vent. « Nous devons faire quelque chose. Nous devons agir. » a-t-il affirmé en préconisant un contrôle renforcé des ventes d’armes à feu. Bras croisés et yeux fermés : son attitude corporelle en dit long sur la sincérité de ce discours…

POMME  LAQUAIS  ?


La société Apple va-t-elle devenir le laquais du gouvernement pékinois ? Et renier son slogan très ronflant mais de moins en moins convaincant : « Think Different » (Pensez Autrement) ? En Chine, ce n’est pas nouveau, la tendance penche plutôt vers la pensée unique. Malheur à ceux qui ont l’impudence et l’imprudence de penser autrement. La devise libertaire d’Apple fait peut-être son effet sur les stands informatiques ou dans les publicités télévisées mais avoir la naïveté d’y croire au pays des mandarins est proprement suicidaire. (suite…)

ÉPANCHEMENT

L’info sportive du week-end, c’est Neymar qui quitte le terrain dix minutes avant la fin du match PSG-OM (remporté 3-0 par les Parisiens). La raison de cette sortie prématurée ? Une grosse entorse. Pas une de celles qu’il fait régulièrement aux règlements de ses clubs ou au fair-play face à des adversaires beaucoup moins doués que lui. Non ; une grosse entorse de la cheville droite, qui a rapidement gonflé selon les dires de quelques coéquipiers, et qui a immédiatement inquiété tous les supporters français, à cause de son possible forfait, dans une dizaine de jours, pour le match retour contre le Real Madrid, en Ligue des champions. (suite…)

SANS  DOMICILIATION  FINANCIÈRE

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Le 8 décembre 2017, dans le Terminal 2F de l’aéroport de Roissy, c’est Noël avant l’heure pour un SDF qui fouille les poubelles et traîne savate sur le béton gris. Alors qu’il triture détritus et conteneur, il avise une porte métallique aussi triste qu’Orly le dimanche sous la pluie, mais s’ouvrant gentiment, comme par enchantement, sur un local inconnu. L’homme y jette un œil puis deux. Il a bien du mal à récupérer cette paire de prunelles, à laquelle il tient beaucoup, ainsi que son calme, sérieusement mis à mal par une incroyable découverte : des gros sacs de billets de banque pleins à craquer ! (suite…)

ACCROC



Elle n’était cousue ni de fil d’or ni de fil blanc et ne leur rapporta finalement que l’argent. À cause d’une couture trop fragile et d’un tour de cou défaillant, la robe de Gabriella Papadakis se transforma en véritable cauchemar pour la patineuse française qui représentait, avec son partenaire Guillaume Cizeron, l’une des plus grandes chances de médaille d’or dans le clan français. Dès les premières secondes de leur programme court, plusieurs agrafes, pourtant consolidées par des points de couture, cédèrent complètement et ouvrirent une brèche dans la tenue de la patineuse, mais surtout dans sa synchronisation désormais imparfaite avec son binôme sur la glace. (suite…)

SAUVETAGE


La patineuse canadienne Meagan Duhamel brandit un trophée qui vaut toutes les médailles d’or. Profitant de son séjour à Pyeongchang pour les J.O. d’hiver, elle vient d’adopter un chien qui, sans elle, était destiné à passer à la casserole. Début 2017 déjà, lors d’un précédent voyage en Corée, l’athlète avait rapporté dans ses bagages un croisé Teckel arraché à une ferme d’élevage qui livre restaurants et chaînes alimentaires. Selon plusieurs estimations concordantes, plus d’un million de chiens sont élevés chaque année pour leur viande et consommés de diverses façons en Corée du Sud. Évidemment, ce type d’informations n’est guère relayé par les journalistes présents sur place, bien trop occupés à aligner les poncifs éculés et les resucées politiquement correctes. Les autorités coréennes ont par ailleurs vivement conseillé aux restaurants proches des sites olympiques de cesser de servir de la viande de chien durant l’événement. Si cette mesure n’a pas été scrupuleusement respectée, la faute n’en revient pas seulement aux autochtones, mais aussi à certains touristes morbides, émoustillés par la perspective de goûter la viande de chien. Pour les uns comme pour les autres, une petite visite dans ces funestes élevages canins devrait être obligatoire avant de passer à table.