… Il est né le 26 février 1956 à Nancy et il fait à jamais partie de ma jeunesse. Je l’ai découvert à la fin des années 1970, dans une chambre de cité universitaire, d’abord à la faveur d’albums confidentiels, comme “12 chansons dans la sciure” (1978) et “Le Pêcheur” (1979), tous deux autoproduits. Les professionnels du business de la musique, qui savent toujours tout mieux que les artistes eux-mêmes, ne croyaient-ils pas en lui ? Deux ans plus tard, il explosait aux yeux, et surtout aux oreilles du grand public.
… Alexandre le Grand, César, Attila, Gengis Khan, Napoléon, Staline, Hitler, Poutine… Chacun, en son temps, s’est auto-proclamé chef de la plus grande puissance mondiale… Tous se sont crus invulnérables, ivres de gloire et de pouvoir, avant de finir dans la débâcle, l’exil ou la paranoïa. Grandeur et déchéance… Et entre les deux des larmes et du sang. L’histoire se répète invariablement. Les Russes devraient se souvenir qu’à chaque fois ce sont les peuples mal dirigés (ou bien endoctrinés) qui ont dû payer le plus lourd tribu et sont devenus les grands perdants.
PLUS QUE JAMAIS IRRÉFUTABLE…
… « Ce ne sont pas de nouveaux continents qu’il faut à la terre, mais de nouveaux hommes ! »
Jules Verne
LA VÉRITÉ, PAS TOUJOURS SEXY, SUR SAINT VALENTIN.
… Prêtre chrétien emprisonné à Rome au 3e siècle car il continuait à unir les jeunes fiancés alors que l’empereur Claude II pensait que les hommes mariés faisaient de mauvais soldats, Saint Valentin rendit la vue à la fille de son geôlier et lui offrit, juste avant son exécution, une feuille en forme de cœur avec le message : « de ton Valentin » .
… « Welcome to the LFL ! » annonce le clip en introduction, un peu comme on déclarerait « Bienvenue en enfer » ! Ou au paradis, selon que l’on est actrice ou spectateur. LFL s’écrit avec deux L parce que cela doit rester leur domaine à elles. Et que ça rime avec dentelles. Aujourd’hui, le sigle signifie Legends Football League mais le L de Legends est un transfuge du L de Lingerie. En avant-première du Super Bowl, un petit détour par cette zone de jeu bien particulière s’imposait.
(Écouter et visionner le clip avant de lire l’article)
… Ça commence doucement. Et puis ça bat plus fort. Comme un cœur avec ses émotions. La ligne de basse prend aux tripes. La batterie scande un tempo macho ma non troppo. La guitare électrise quelques résonances féminines compensées. Les images sont là pour mettre les poings sur les ils. Sans surprise. Le contraste est ailleurs. Dans l’éternel combat entre l’ombre et la lumière.
Black Friday… le Vendredi Noir ! « Encore une belle fumisterie, pour ne pas dire une vaste connerie, qui nous vient des Américains ! Tu parles d’une aubaine ! C’est un véritable fléau, une calamité sans nom, et tout le monde court s’y vautrer les yeux fermés ! » s’emporte mon amie Teresa, qui est Mexicaine. Étant donné les tensions de toujours entre les deux états, on pourrait aisément accuser Teresa d’un léger parti pris, mais certains partis pris constituent malgré tout de précieux raccourcis pour aller à l’essentiel. Bizarrement, pour accéder sans détour au Black Friday, il faut d’abord passer par la case Thanksgiving…
Les All Blacks l’ont rendu célèbre sur tous les continents, en préambule de leurs matches de rugby. Mais que savons-nous réellement de ce rituel insulaire né dans le Pacifique Sud et transmis par les Maoris de Nouvelle-Zélande ? En léger décalage, risquons donc une tête hors de la mêlée pour tenter une ouverture côté fermé. En démontrant que rien n’est jamais tout blanc… Ni tout noir.
UN CAVALIER ET DES SOUVENIRS…
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Un cavalier qui surgit hors de la nuit… court vers l’aventure au galop… Et des souvenirs qui remontent le long de notre enfance, avec la chanson et les épisodes de Zorro, ce feuilleton qui fit notre joie à une époque où il y avait très peu de programmes audiovisuels pour la jeunesse, et encore moins de chaînes de télévision. Tout le monde se souvient du célèbre feuilleton mettant en scène ce formidable justicier, qui signait son nom d’un Z, à la pointe de l’épée, éternel redresseur de torts, arrivant toujours au bon moment, à cheval sur son fier Tornado, et disparaissant juste après, protégé par un masque minimaliste, qui, dans la réalité, n’aurait jamais pu garantir le moindre anonymat à quiconque.
Guy Williams, Gene Sheldon et Henry Calvin ; ces trois noms ne diront sans doute pas grand chose à grand monde. Ce furent pourtant les trois acteurs qui donnèrent respectivement vie à Zorro, Bernardo, son fidèle serviteur sourd muet et le sergent Garcia, désarmant de naïveté confinant à la balourdise. Cet inoubliable trio fit le bonheur de tant d’entre nous dans leur enfance. Mais que sait-on finalement de leurs vies et de leurs parcours ? C’est la question que je me suis posée après avoir revu par hasard l’une de leurs 82 aventures, d’abord diffusées en noir et blanc sur le réseau américain ABC, entre octobre 1957 et avril 1962, puis programmées en France à partir de janvier 1965 sur la première chaîne de l’ORTF (Office de radiodiffusion-télévision française), pour être enfin colorisées à partir de 1991. La réponse à mon interrogation a surgi du fond de l’internet, par la grâce de YouTube et des trois petites vidéos proposées ci-dessous :
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ARMISTICE ET ARTÉMIS
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À chacun et chacune sa façon de fêter l’armistice. Larme à l’œil ou l’arme au pied. Moi, je préfère l’armistice façon Artémis, cette déesse de la chasse dans la mythologie grecque (la Diane des Romains), protectrice des chemins, des ports, des jeunes enfants et des bébés animaux, bref de tout ce qui initie et définit une nouvelle trajectoire, une nouvelle aventure, une nouvelle perspective. Parée des attributs qui la caractérisent : arc en or, flèches, carquois, croissant de lune et biche, lorsqu’elle se met en chasse, rien ne résiste à cette déesse farouche et sœur jumelle d’Apollon. Un peu comme ma modeste personne quand elle décoche son dernier trait de khôl en prolongement de son œil de biche, à l’orée d’une nuit mystérieuse.