Lorsqu’il vint au monde, le 25 août 1923, dans la capitale d’Égypte, on le prénomma Edmond en hommage à Edmond Rostand. Issu d’une famille francophile d’origine arménienne dont le patronyme est Kirazian, il entama une carrière de dessinateur de presse politique et de caricaturiste dès l’âge de 17 ans. Multipliant les collaborations dans des journaux et revues de langue arabe, française et anglaise, il acquit rapidement une solide réputation sous le nom de plume Kiraz. À 22 ans, l’envie de quitter Le Caire pour Paris le parachuta avenue Montaigne par la grâce d’une amie de ses parents. Il n’y resta qu’un an, le temps de dépenser ses économies, de tomber amoureux de la capitale française… et de ses Parisiennes !(suite…)
HERE COMES THE SUN
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Enregistrée entre juillet et août 1969, cette chanson solaire fut pourtant composée durant le printemps précédent. George Harrison avait fui les tensions minant le groupe des Beatles et s’était réfugié chez Éric Clapton l’espace-temps d’un après-midi ensoleillé. Se promenant dans le jardin de son ami, une guitare acoustique à la main, cette mélodie lui est venue d’un trait, telle une libération et un soulagement. L’intro reconnaissable entre mille, les notes cristallines de la guitare et les paroles apaisantes rayonnent de “cool vibrations”.
De Nina Simone à Coldplay en passant par George Benson, Richie Havens, Bon Jovi, Peter Tosh, Sergio Mendes, John Pizzarelli, Ben Harper, Sheryl Crow, ce morceau a été repris par une myriade de musiciens et interprètes aussi différents que talentueux, avec à chaque fois un désir de communiquer une chaleur et une sérénité singulières. Quelles que soient la météo ou l’atmosphère du moment, cette composition agit comme un élixir de quiétude.
Instantanément, à l’extérieur comme à l’intérieur, here comes the sun.
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Recorded between July and August 1969, this solar song was however composed during the previous spring. George Harrison ran away from the stress sapping the Beatles group. He sought refuge by Eric Clapton during a sunny afternoon. He went for a walk in his garden’s friend with an acoustic guitar in his hand. This melody came up in one go, as a liberation and relief. The introduction easily recognizable without hesitation, the crystalline guitar notes and the calming wording are shining with “cool vibrations”.
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From Nina Simone to Coldplay going through George Benson, Richie Havens, Bon Jovi, Peter Tosh, Sergio Mendes, John Pizzarelli, Ben Harper, Sheryl Crow, this song piece has been performed by plenty of musicians and artists, as different as talented, always wanting to communicate specific warmth and serenity. Whatever the weather outside or how you feel, this songs instantaneously calm down, inside and outside. Here comes the sun.
UNE STAR DE 80 BALAIS !
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En 1962, lorsqu’il a rejoint les Beatles, Ringo Starr était le plus âgé des quatre garçons dans le vent qui allaient déclencher une tempête musicale sans précédent sur tous les continents. En 2020, au moment de souffler ses 80 bougies, il en est toujours le doyen, animé de la même flamme qu’à ses débuts. Sans en avoir l’air, parmi les plus grandes stars, Ringo est même devenu l’un des derniers survivants d’une autre époque. Pourtant, le début de son histoire est loin de débuter en fanfare. Vraiment pas de quoi fredonner I Feel Fine.(suite…)
ULTIME ET ENNIONIÈME CONCERT
… Avec lui, on ne comptait plus… Les années, les musiques de films, les souvenirs et les frissons qu’il a fait passer. Ennio Morricone était et restera un génie de la transmission. Transmission sonore évidemment, mais transmission de l’émotion, aussi et surtout. Un peu comme si ce compositeur et chef d’orchestre exceptionnel avait trouvé le fil invisible, l’écheveau sentimental qui relie oreille, cœur, cerveau… jusqu’à peut-être aller un peu plus haut.(suite…)
ANTI CARPE DIEM
TOUS POUR UN
… Que faire lorsque l’on est cinq musiciens et que l’on ne dispose que d’une seule guitare ? Très simple : il suffit de partager, ce qui est d’ailleurs la base essentielle de la musique. Cela donne un concert à dix mains, qui retourne le concept de multi-instrumentiste de l’instrument vers l’interprète. Originaire de Burlington, en Ontario, le groupe canadien “Walk off the Earth” en fournit une illustration magistrale. Outre une dextérité très esthétique et une synchronisation parfaite, la progression et l’harmonie vocales sont remarquables.(suite…)
APPRENDRE D’HIER POUR AGIR DEMAIN
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Mi-mai, nous annoncions dans ces colonnes la constitution d’un Conseil National de la Nouvelle Résistance, ainsi que la publication d’un livre numérique gratuit, disponible sur toutes les plateformes internet. Ce dernier est paru en ce mercredi 27 mai, journée nationale de la Résistance, sous le titre : “Résistons ensemble, pour que renaissent les jours heureux”. Il est disponible gratuitement en suivant le lien indiqué à la fin de cet article. (suite…)
MOBILIS IN MOBILE
À proximité des côtes de Baja, en Californie, ou dans la mer de Cortés, au large du Mexique, des dizaines de milliers de raies Mobula ont l’habitude de se rassembler en masse puis de disparaître aussi soudainement qu’elles sont apparues. Les scientifiques peinent à trouver une explication précise à ce phénomène spectaculaire. (suite…)
MAIS OÙ EST PASSÉE VV ?
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La nuit dernière, une houle inespérée de la bande FM ramena soudainement à la surface de l’onde radiophonique la chanson “Crying Blood“, de VV Brown. Délicieuse surprise, mais soudaine interrogation. Qu’est donc devenue cette surprenante chanteuse anglaise ? Avec ses lèvres pulpeuses, ses œillades ténébreuses, mais surtout sa voix et sa vitalité créative, elle avait surgit de nulle part, il y a maintenant une dizaine d’années, en imposant un style rafraichissant et tonique. “Shark in the Water”, autre perle pêchée dans le vivier de VV Brown, avait cartonné dès la sortie de son album “Travelling Like The Light”, apparu fin juillet 2009 outre-Manche, mais diffusé en France début 2010 seulement.(suite…)
MAI, MAI, MAI…
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Ce mois ne fait-il vraiment que ce qui lui plait ? Ça commence le 1er mai par une fête du travail qui, dès 1890, pousse les manifestants à défiler avec un triangle rouge à la boutonnière, symbolisant la journée divisée en trois parties égales : travail, sommeil, loisirs. La fleur d’églantine assure ensuite un bref relais avant que le brin de muguet ne reprenne le dessus, et le devant de la scène. En 1561, Charles IX avait déjà adopté la coutume d’offrir des brins de muguet aux dames de la cour en ce premier mai décidément bien inspiré.(suite…)