PAPA GATEAU
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Dans le monde politique et médiatique, il est souvent révélateur de comparer les interventions des uns et des autres à des périodes différentes, plus ou moins espacées dans le temps. On peut alors mieux juger de la rigueur des raisonnements et de la constance des propos. L’exercice peut se révéler redoutable. Le philosophe Michel Onfray passe cet examen avec succès. Ses analyses et déclarations, enregistrées il y a un an et demi, sont aussi pertinentes et cohérentes aujourd’hui.
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Entre ces deux vidéos, se sont écoulées quelques décennies, mais George Benson, 78 ans aujourd’hui, est toujours aussi musicalement sexy. Il faut dire qu’il a quelques circonstances aggravantes : enregistrement de son premier disque à l’âge de 8 ans, premier album (The New Boss Guitar, en 1964) à 21 ans, une carrière solo de 55 ans, émaillée de collaborations prestigieuses (Miles Davis, Quincy Jones, Al Jarreau, Herbie Hanckock, Lalo Schifrin, Stevie Wonder, Aretha Franflin, Frank Sinatra, Tonny Bennett, B.B King… pour n’en citer que quelques uns). Évidemment, le monumental “Give Me The Night” demeure emblématique d’un style très personnel : celui d’un guitariste-chanteur qui apprécie le mélange des genres et n’a pas peur de métisser soul, jazz, pop et funk. Quarante ans après sa sortie, en 1980, ce titre qui s’est payé le luxe de déferler sur les pistes de danse du monde entier, continue de surfer sur le succès par reprises, adaptations et échantillonnages interposés. Preuve qu’en musique, comme dans bien d’autres domaines, le mélange des genres, ça stimule et ça conserve. Ce n’est surement pas moi qui dirai le contraire.
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Elle s’appelle Marie Reno mais n’a rien à voir avec Jean, ou alors elle le cache bien. Son trip, c’est davantage un mix humour/musique, avec, en option, un master de Lettres Modernes à la Sorbonne. Chant, piano, guitare, ukélélé… musique assistée par ordinateur, piano jazz, musique de film et autres variétés… l’artiste n’est guère sectaire, ni dans ses passions, ni dans ses ambitions. Depuis une douzaine d’années, elle écume les scènes parisiennes et multiplie les incartades jusqu’en Avignon ou en Suisse, au gré de festivals et créations diverses. En 2014, elle pousse le bouchon un peu plus loin, en décrochant le premier prix du 22ème festival rock et chanson Polonica à Cologne ! Quatre ans plus tard, elle sévit sur les ondes de la radio Rires et Chansons. Évidemment, elle fait aussi un carton sur internet, en publiant des sketches avec le soutien de plusieurs complices, dont l’humoriste Franjo (son frangin) et l’auteur Xavier Le Gall. Avec ses pastiches humoristiques ou ses compositions originales, Marie Reno s’engage régulièrement sur un terrain politique ou sociologique, sans verser dans l’excès ou la facilité. En 2021, il ne manque qu’une seule chose à l’humour noir et rose qu’elle chante et défend si bien : que les salles de spectacle ne soient plus fermées, bordel de ≈øƒ∂◊憕±√¢∆∞ de Covid 19 !!! Mais ça, elle sait l’exprimer beaucoup plus malicieusement que moi, en conclusion de son clip Pandémia.
Que tout le monde lève son verre pour les 55 balais de José Garcia ! Si l’acteur franco-espagnol est né à Paris le 17 mars 1966, c’est parce que ses parents décidèrent de laisser le franquisme et la pauvreté de l’autre côté des Pyrénées dans les années 1950. Les hôtels particuliers du seizième arrondissement parisien leur fournirent les emplois de gens de maison propices à un nouveau départ. Gavroche de Galice, leur fiston passa les seventies à affoler ses enseignants. La seule école dans laquelle il excellait était celle du rire. L’obtention d’un BEP de comptabilité et un devancement d’appel du service militaire furent les deux seules concessions raisonnables qu’il céda avant de s’engager dans le domaine dont il avait toujours rêvé : le spectacle. (suite…)
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Je n’ai jamais très bien su qui était cet Étienne. Ni à qui, ou à quoi, il pouvait bien tenir. En revanche, à la première écoute, et surtout dès que je l’ai vue, j’ai eu l’impression savoir qui était Guesch Patti. J’ai compris instantanément qu’elle était danseuse, chanteuse, actrice, chorégraphe, et bien d’autres choses encore, surgissant de notre imagination et de son clip magnifique, qui illumina l’année 1988 de sa savante indécence. Une indécence suffisamment décente pour passer à la télévision et effeuiller des images taquinant nos pensées de fantasmes tout à coup autorisés, prolongeant ceux qu’avait esquissé Axel Bauer quelques années plus tôt avec son Cargo de Nuit, sublimé lui aussi en noir et blanc par Jean-Baptiste Mondino. (suite…)
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L’année dernière, nous vous avions parlé d’Allie Sherlock et en avions présenté un portrait intitulé Future Star : https://www.brigitteboreale.com/2020/09/22/future-star/ (cliquer sur ce lien ci-contre pour le revoir ou le découvrir). Fidèles en amitié, et en amour musical, nous vous livrons ici trois interprétations supplémentaires de cette artiste décidément très impressionnante. Ces enregistrements récents sont un véritable délice. En solo ou en duo, en version acoustique ou électrique, ce triptyque montre encore une fois l’étendue prodigieuse de son registre.
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