NE  CÉDEZ  JAMAIS  À  LA  CRITIQUE  !

Magritte - lettre - un critique

« Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ! » Cette citation, que certains attribuent à Beaumarchais et d’autres à Francis Bacon, a souvent été transformée dans le langage populaire en « Critiquez, critiquez, il en restera toujours quelque chose ! », ce qui tendrait à introduire une notion de similitude entre la calomnie et la critique. Selon qu’elle est positive ou négative, et en fonction de la forme sous laquelle elle est énoncée, une critique peut effectivement s’avérer flatteuse ou calomnieuse. Mais critiquer la critique sur le même mode reviendrait à s’abaisser au même niveau de médisance. Cela peut être très tentant pour certains artistes qui ont été maltraités par la critique. Bien plus jouissive est la faculté de tourner la réprobation en dérision. Sans tomber sous le coup de la calomnie ou de l’insulte, ridiculiser le persifleur comme on arrose un arroseur devient alors du grand art. Ce cher René Magritte, dont le talent ne se limitait pas à la peinture, en donna un exemple magistral avec cette petite lettre adressée à un critique d’art qui avait vertement critiqué l’une de ses expositions. On imagine aisément la tête de ce pauvre monsieur Dupierreux à la lecture de ces quelques lignes. Et le portrait qui fut accroché dans son dos par tous ceux qui prirent connaissance puis colportèrent ce petit mot.

Magritte Depierreux(Pardon, cher René, mais la tentation était trop grande)

 

 

ANTI – ALCOTEST



À l’instar de certaines villes chinoises dans lesquelles le taux de pollution atmosphérique a nettement diminué, on a constaté un net recul du nombre de tests d’alcoolémie positifs en France.

MASQUE  CANADIEN


On connaissait la famille des bacillus, ces bactéries à l’origine de certaines infections, mais pouvant également servir de modèle pour des études médicales ou être utilisées par l’industrie agro-alimentaire. Il y a désormais le corona bassinus, tel cet prototype repéré dans les couloirs du métro de Montréal, afin de se protéger contre le covid-19, qui affole la planète depuis le début de cette année 2020. Reste à savoir si l’efficacité de corona bassinus est véritablement avérée…

BE  HAPPY…  BRIRTHDAY


Bobby McFerrin, né le 11 mars 1950 à Manhattan (USA), a 70 ans aujourd’hui. Il improvise ses vocalises avec toujours autant de grâce et ses tours de chant sont un émerveillement mélodique permanent. Fils du premier chanteur d’opéra afro-américian (son père, Robin Mc Ferrin Sr, se produisit au Metropolitan Opera de New-York), il puise son inspiration dans des sources allant du gospel à la pop des Beatles, en passant par le jazz et la musique classique. Ses collaborations avec Chick Corea, Herbie Hanckock ou le violoncelliste Yo-Yo Ma sont bien connues des spécialistes, mais le grand public se souvient surtout de son tube planétaire de 1989 : “Don’t Worry, Be Happy”. Bobby raconte que cette voix, intérieure comme extérieure, s’est imposée à lui comme une évidence et l’a poussé au fil des ans à s’engager toujours plus loin dans un partage des sentiments et des vibrations avec l’humain. Il adore transformer le public en véritable chorale et le stimuler en tant que partenaire d’un soir dans des improvisations étonnantes, tel l’Ave Maria de Gounod (alors que lui même brode un motif de soliste sur “Le clavier bien tempéré” de Jean Sébastien Bach) ou l’utilisation de l’échelle pentatonique pour embarquer tout son auditoire vers une communion dans le chant, avec bonheur et humour. Please, dear Bobby, still be happy for a long time…

VANGUARD

SOLIDARITÉ

On rêverait toutes que cela se passe tout le temps comme ça, non ?

We all dream that it would always happen this way, don’t we?

 

WOMEN’S TIME IS ON MY SIDE

Ce 8 mars 2020 vient à peine de débuter que déjà trois ou quatre mâles au sourire narquois me demandent si moi aussi, je vais fêter la journée de la femme ! D’abord, on ne dit pas ‘’journée de la femme’’ mais ‘’journée internationale des droits de la femme’’, leur fais-je remarquer. Devant leur perplexité abyssale, je leur fais l’aumône d’un bref rappel historique. (suite…)