DÉCRYPTAGE
L’ACTUALITÉ INTERNATIONALE RÉSUMÉE EN DEUX DESSINS
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On savait Gérard Depardieu en délicatesse avec la France depuis un petit moment, tant et si bien que l’on en avait plus ou moins perdu sa trace. On a fini par les retrouver au royaume de Belgique !
Au cours d’un match de football, lorsqu’un joueur commet une grosse faute et que l’arbitre s’avance vers lui en mettant la main à la poche, on se dit que le carton jaune ne va pas tarder à sortir. Le principal intéressé n’en mène pas large, se doutant qu’il va être averti, voire expulsé s’il a déjà pris une biscotte de la même couleur auparavant. Lors d’un match qu’elle dirigeait en Équateur, Fernanda Colombo, que de nombreux médias ont qualifiée d’arbitre la plus sexy au monde, profita de cette situation pour réaliser un joli coup d’intox. La Brésilienne fit mine d’arrêter le jeu et, le regard noir, se dirigea résolument vers un footballeur présumé coupable. Elle adopta l’attitude typique et tant redoutée de l’autorité sur le point de sévir, mettant la main à la poche arrière de son short… pour en tirer un mouchoir avec lequel elle essuya délicatement son front ! Gestuelle délicieusement féminine, ponctuée d’un sourire malicieux, terminé par un clin d’œil espiègle. Décontenancé, le footballeur lui rendit son sourire avec une timidité presque enfantine. Fernanda Colombo, qui a accompli l’essentiel de sa carrière en tant que juge de ligne, aurait pu continuer à multiplier les touches, tant à l’intérieur qu’en dehors des terrains de football. Malheureusement, elle a bifurqué dans le journalisme, sans toutefois délaisser totalement le corps arbitral, puisqu’elle s’est mariée avec Sandro Ricci, arbitre international brésilien ayant officié au plus haut niveau, notamment lors des deux dernières coupes du monde de 2014 et 2018, au Brésil et en Russie. Avertissement désintéressé pour ceux qui tenteraient malgré tout une approche illicite de sa dulcinée : Sandro voit rouge très rapidement.
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La mode des jeux de mots imbéciles et le métro parisien réservent parfois de ces surprises… Lundi dernier, en attrapant machinalement la feuille de choux intitulée CNews, ce bulletin d’informations gratuit diffusé dans le réseau RATP, je suis restée bouche bée devant la page de couverture qui masquait la une. La photo représentait une femme en petite culotte et T-shirt, cadrée des genoux aux épaules, avec ce surtitre diagonal : « On ne met pas de pesticides dans nos prunes. Ce n’est pas pour en mettre dans la vôtre. » Un océan d’incrédulité et de consternation m’a submergée. À hauteur du pubis, cette femme tenait un objet purpurin d’un goût aussi douteux que le slogan, et, en bas à gauche de l’image, apparaissait la signature Naturalia, sous-titrée : “Soyez libre d’être nature”. Second tsunami de perplexité devant cette publicité affligeante pour des protections hygiéniques féminines 100 % bio. À quand l’équivalent masculin à base de pruneaux et poireaux ? Les brunes comptent pas pour des prunes ? Et bien, il faut croire que si, ma pauvre Lio. Et les blondes aussi. Dans le même panier ! Sans y mettre la main évidemment. Encore que, sur la photo…
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En me baladant sur un grand boulevard du 11ème arrondissement parisien, je tombe en arrêt devant une porte d’immeuble fraîchement repeinte. Le motif de mon arrêt n’est pas tant la porte en elle-même que l’écriteau qui y est apposé. Amusé de me voir prendre en photo l’objet du délire, un passant goguenard me souffle : « Une langue vivante est une langue qui évolue… » Je vérifie la définition sur wikiblabla : « Une langue est dite vivante lorsqu’elle a des locuteurs qui l’utilisent spontanément pour la communication interpersonnelle. Langue pour laquelle il existe des locuteurs natifs ». En l’occurrence, il s’agit d’une communication très personnelle de locuteurs particulièrement naïfs. Dans ce jeu de massacre, une question me vient aussitôt à l’esprit : par quel miracle le mot peinture a-t-il été épargné ? Je me demande aussi si, parfois, certaines langues vivantes ne préféreraient pas être mortes. Et rester figées à jamais dans leurs formes originelles.
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Sting, de son vrai nom Gordon Matthew Thomas Sumner, né le 2 octobre 1951 à Wallsend, dans le nord de l’Angleterre, vient de souffler ses 68 bougies. Ça ne nous rajeunit pas, lui comme nous. On se souvient tous du groupe Police, qu’il forma dès 1977 en compagnie de Stewart Copeland à la batterie et Andy Summers à la guitare électrique. Fin 1979, deux titres emblématiques, “Message in a Bottle” et “Walking on the Moon”, imposèrent le trio sur la scène internationale et le projetèrent vers un succès fulgurant. Beaucoup ignorent que cela faillit ne jamais arriver. (suite…)
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Jacques Brel disait : « Il ne faut pas jouer les riches quand on n’a pas le sou ». Brigitte Boréale confiait : « Il ne faut pas chausser du 5 inches quand on tient pas dessus ». On a tout de même un peu mal pour elles…
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