HAPPY XMAS

De l’avis général, Noël est un moment de partage exceptionnel, une occasion unique de mettre en commun les sentiments humains les plus joyeux et généreux, de relier les bonnes vibrations d’une année qui se termine à celle d’un nouveau millésime que l’on espère encore meilleur. Alors, de la même manière que le groupe Walk Off the Earth partage sa guitare (nous en avons déjà parlé sur ce blog), partageons cette chanson de Noël, entre l’espagnol et l’anglais, sans modération ni discrimination. Et si cela ne suffit pas, ce qui serait étonnant, remettons-en une petite couche avec le célébrissime Happy Xmas de John Lennon, plus mitigé et interrogateur, mais foncièrement généreux à défaut d’être totalement optimiste. Écrite en 1971, cette ballade possède une double identité. Chanson de Noël, bien sûr, c’est aussi une chanson protestataire contre la guerre (à l’époque celle du Vietnam). Un demi-siècle plus tard, sa conclusion demeure d’actualité : « Un très joyeux Noël et une heureuse nouvelle année… Espérons qu’elle sera bonne, sans aucune peur. La guerre est finie si tu le veux. La guerre est finie maintenant. » La période de Noël, comme la fin de l’année, correspond aussi à celle des vœux pieux et des bonnes résolutions. Pourquoi ne pas faire semblant d’y croire ? S’il y a un temps pour cela, c’est bien durant cette dernière semaine de décembre.

By all accounts, Christmas is an exceptional time for sharing, a unique opportunity to pool the most joyful and generous feelings, to link the good vibrations of a year that’s ending with those of a new vintage that we hope will be even better. As the band Walk Off the Earth shares its guitar (we’ve already talked about it on this blog), so let’s share this Christmas song, between Spanish and English, without moderation or discrimination. And if that’s not enough, which would be astonishing, let’s add another layer with John Lennon’s famous Happy Xmas, more mixed and questioning, but fundamentally generous if not totally optimistic. Written in 1971, this ballad has a dual identity. A Christmas song, of course, it is also a protest song (at that time, against the Vietnam War). Half a century later, its conclusion remains relevant: “A very merry Christmas and a happy New Year… Let’s hope it’s a good one, without any fear. War is over if you want it. War is over now.” Christmas, like the end of the year, is also a time for pious wishes and good resolutions. Why not pretend to believe it? If ever there was a time for that, it’s during this last week of December.

NOËL OU FOUETTARD ?

Il y a des pères Noël qui ressemblent à des pères Fouettard. Et vice versa. Faut-il, pour certaines et certains, redouter de ne pas avoir été sage, ou le revendiquer avec une insolence malicieuse ? Ho, ho, ho… la question est scabreuse. Et la réponse peut s’avérer un tantinet cinglante. Mais une punition cuisante ne serait-elle pas, justement, pour certains et certaines, le cadeau tant espéré ?

BON PIED BON ŒIL

Pour tous les rugbymen à la retraite, ou pour les footballeurs bière-canapé, voici le cadeau de Noël véritablement idéal. Davantage appropriée lors des rencontres à domicile que pour les prolongations à l’extérieur, cette paire de crampons vissés vous permettra d’affronter n’importe quelle adversité au pied levé. Et, surtout, de relever n’importe quel défit physique d’arrache-pied.

C’EST UN TRANS !

Chaque année, quelques semaines ou quelques jours avant Noël, des millions de petits migrants culturels d’origine végétale viennent peupler nos salons ou nos entrées avec brio et majesté. Mais que sait-on vraiment de ce charmant colocataire très temporaire ? Très longtemps, ma pensée fut torturée par cette problématique épineuse. Qui est-il ? D’où vient-il ? Que nous cache-t-il ? Que nous dit-il ? Et pourquoi se maquille-t-il ainsi ? En guise de cadeau ou d’étrenne, au pied du sapin de Noël, sont déposées quelques réponses à toutes les questions que vous ne vous êtes jamais posées sur ce petit épicéa très spécial, et si joliment travesti, dès que survient la fin de l’année…

DÉSORIENTATION SCOLAIRE

À une certaine époque, je m’étais posé la question d’entamer une carrière dans l’enseignement. Quoi de plus exaltant que de lancer une jeune génération dans une société nouvelle ? A posteriori, je me félicite d’avoir renoncé à une telle option. Même avec un très bon avocat, l’élimination de toute une classe, voire plusieurs, plus les parents… ma cause aurait été bien difficile à plaider.

IL ÉTAIT ELLE !

Tout est parti d’un tableau de Sir Lawrence Alma-Tadema (1836-1912), un peintre britannique d’origine hollandaise. Réalisée en 1888, cette œuvre, intitulée “Les Roses d’Héliogabale”, retrace une scène en apparence mirifique et voluptueuse, lors d’un banquet somptueux, à l’époque de la Rome antique. L’empereur qui préside ces festivités fut l’un des plus jeunes et des plus méconnus de l’histoire romaine. Portant des vêtements féminins, et exigeant que l’on remplace le il par le elle à son sujet, cette personnalité controversée est l’un des tout premiers cas de transidentité répertorié par les historiens. Frappé de damnatio memoriæ (littéralement : damnation de la mémoire), elle fut condamnée à l’oubli au terme d’un règne particulièrement court et troublant.

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