LA CITATION DU JOUR…
Pastis is like boobs. One is not enough and three is too much…
Son trip, c’est plutôt, à terme, l’écriture de scénarios de séries tv, mais, comme elle a tout de même fait une école de journalisme après sa licence de droit à la Sorbonne, ma fille Morgane vient de commettre cet article dans Glamour. Il traite habilement d’un sujet qui n’est pas tout à fait indifférent à son père, lequel père n’est pas peu fier de cette connivence journalistique. En outre, le détour par Netflix finit de boucler la boucle. Dans la vie, et peut-être même au delà, tout n’est finalement qu’affaire de passerelles et de transmissions…
« C’est au mois d’août qu’on met les bouts, qu’on fait les fous, les gros matous, les sapajous… » prétend la chanson de Pierre Perret. Le lundi 21 août 1911, la Joconde fit sien ce refrain en quittant subrepticement le Louvre. Elle disparut ni vue ni connue, en dépit de sa notoriété planétaire. Elle prit des vacances, de très longues vacances, puisqu’elle ne fut retrouvée que deux ans plus tard, à Florence, en Italie. Elle réintégra le musée du Louvre et ne fut à nouveau accessible au public qu’à partir du 4 janvier 1914… (suite…)
…
Il n’y a pas si longtemps, je vous avais déjà parlé de Luna Lee et du gayageum, son curieux compagnon, instrument traditionnel de Corée (voir l’article “Gayageum Harrison – Cordes Sensibles”, publié sur ce blog le 1er juin dernier, dans la rubrique Humeurs Vagabondes). Cette jeune virtuose m’avait déjà bluffé avec son interprétation stupéfiante de While my Guitar Gently Weeps, la fameuse composition de George Harrison. J’ai rechuté en écoutant sa version du célèbre titre de Police : Every breath you take. À chaque fois, la même magie opère. Ses vibrations métissent toutes les sensibilités et nous plongent dans une spirale vertueuse. Orient, Occident, Asie, Amérique, Nord, Sud, passé, présent ; tout se mélange, tout se répond et se dilue dans une harmonie ondulatoire. Impossible d’expliquer avec précision la profondeur et la légèreté que l’on ressent simultanément. On ne peut dire cette émotion particulière avec des mots. L’écrire encore moins. Il serait donc absurde que je m’attarde plus longtemps sur mon clavier. Appuyez plutôt sur la touche replay de votre ordinateur et laissez le gayageum de Luna vous envoûter encore une fois.
Les images du montage photo sont légèrement racoleuses, je vous l’accorde, mais les chaînes de télévision françaises l’ont été si peu en annonçant sa mort, un certain dimanche 17 août 2014, que cela rétablit un semblant d’équilibre. Pierre Vassiliu avait coupé le contact discrètement après un parcours inclassable. Le grand public retient évidemment son tube de 1973 “Qui c’est celui-là ?”, étonnante adaptation de “Partido Alto” de Chico Buarque, et peut-être aussi l’année d’après “J’ai trouvé un journal dans le hall de l’aéroport”. (suite…)
Elle ne fut pas seulement le sex-symbol hollywoodien des années 1920 aux années 1930. Actrice, chanteuse, auteure et scénariste américaine, Mae West (17 août 1893 – 22 novembre 1980) fut une femme libre et libérée avant l’heure. Son accent banlieusard et sa voix de poissonnière ne l’empêchèrent nullement de devenir une femme fatale, doublée d’une femme de tête aux mots d’esprit ravageurs, parfois cyniques, souvent grivois. (suite…)