EN QUÊTE DE VOISINAGE
Ces deux là ne sont pas du même monde. Comme le corbeau et le renard, il leur arrive, en de rares occasions, de se renifler d’un peu plus près. On se demande alors ce qu’ils se demandent. On s’interroge sur la sincérité d’une véritable passion commune, et surtout, comme dans la fable, sur leur capacité à partager vraiment quelque chose. On invente un dicton en se retenant d’y croire, mais quand même : « Qui se rassemble se ressemble » ? À moins qu’en ce lieu, où ils acceptent qu’on les parque comme des princes, ne trônent plus qu’égocentrisme et vanité des apparences ?