RUPTURE  DE  FAISCEAU

Avant-hier, nous avions évoqué la gangrène des “selfish selfies” en tous lieux et en toutes circonstances. Nous étions toutefois restés sur un mode plutôt informatif et ironique. Apparemment, certains ont été beaucoup moins diplomates. Ils ont décidé de couper court à toute discussion sur ce sujet…

DE  JOUR  COMME  DE  NUIT

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Il y a des étoiles qu’on ne voit pas au premier coup d’œil, mais qui brillent au dessus de nos têtes et de nos projets, de jour comme de nuit (et même entre les deux), sur le fil d’un rêve éveillé. On sait qu’elles sont là parce que les choses finissent par arriver et que les rencontres sont le point de départ, la clef de voûte des idées réalisées. À l’opposé des étoiles d’un jour, il y a “l’étoile du jour” et ce singulier fait toute la différence.

L’Étoile du jour s’est posée sur les écrans parisiens mercredi 26 septembre 2016. Elle scintille tout particulièrement au 7 Parnassiens (98 Boulevard du Montparnasse, 75014 Paris), au Publicis Champs-Élysées (129 avenue des Champs-Elysees, 75008 Paris) ainsi qu’au Reflet Médicis (3 rue Champollion, 75005 Paris). (suite…)

SELFISH SELFIES

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La première alerte sérieuse remonte à juillet 2014 : 18ème étape du Tour de France, Pau-Hautacam ; le maillot jaune Vincenzo Nibali réalise une ascension fulgurante et s’envole vers sa quatrième victoire d’étape. Une jeune spectatrice aussi sotte que greluche, empiète soudainement sur la chaussée pour prendre un selfie. Dos au coureur italien, elle mésestime sa vitesse. Il percute son bras et le téléphone mobile vole en éclats sur le macadam. (suite…)

Automne romantique…             Romantic autumn…

L’été indien s’en va. L’automne est vraiment là. Avec ses grands sentiments, ses poètes au bord du lac, ses crépuscules mélancoliques et ses serments ô combien idéalisés.
Que vive à jamais son élan romanesque !

dany-x-2(Grand merci au dessinateur Dany)

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PORTRAIT – Depuis lundi, tout le monde en parle. Ce n’est pas chez Ardisson mais sur le plateau de Victor Robert que Brigitte Boréale, nouvelle venue sur Canal +, vient faire ses chroniques. Qui se cache derrière la journaliste la plus scrutée du PAF ?

(suite…)

BRIGITTE  BORÉALE  EN  IGGY  POP

AU  GRAND  JOURNAL  DE  CANAL +

iggy-2AVEC SOPHIE BLONDY  Réalisatrice du film L’ÉTOILE DU JOUR

Pour voir l’émission, copier et activer les liens ci-dessous.

http://player.canalplus.fr/#/1417152               (1ère partie)
http://player.canalplus.fr/#/1417161               (2ème partie)

vsdPublié le vendredi 9 septembre 2016 à 17:15  par Anastasia Svoboda

Inter­view Brigitte Boréale
« C’est un pas de géant pour le troi­sième genre »

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Jour­na­liste et trans­genre, la nouvelle chro­niqueuse du Grand Jour­nal de Canal + a connu des débuts agités. La polé­mique passée, elle consi­dère ce nouveau job comme une belle avan­cée pour « l’ac­cep­ta­tion des diffé­rences. »

« Je m’as­sume, je suis moi telle quelle » résume Brigitte Boréale. La jour­na­liste a trouvé un moment dans le « tour­billon média­tique » de sa rentrée pour accor­der une inter­view à VSD. Un de ses rares entre­tiens jusque là. La chro­niqueuse a débarqué dans la nouvelle équipe du Grand Jour­nal le 5 septem­bre… avec une polé­mique à la clé. Après une vanne de la Miss Météo Ornella Fleury (« Bonjour monsieur-madame »), des télé­spec­ta­teurs et l’as­so­cia­tion des jour­na­listes LGBT ont saisi le CSA pour trans­pho­bie. « Une vanne entre amis » a reca­dré Brigitte dès le lende­main.

Elle est née Philippe Enselme en Lorraine il y a 58 ans. Après des études de psycho (avec le jour­na­liste Denis Robert, son coloc’ à Nancy, resté un ami très cher) puis de lettres, ce passionné d’écri­ture devient jour­na­liste au Matin de Paris puis à Libé­ra­tion. Après une paren­thèse de deux ans en tant qu’é­du­ca­teur spécia­lisé en milieu de préven­tion (« si ces jeunes avaient su à l’époque que celui qui les aidaient à se réin­sé­rer se traves­tis­sait ! » s’amuse-t-elle aujourd’­hui), ce grand spor­tif se spécia­lise dans ce domaine en deve­nant pigiste pour L’Equipe et France 3. En 2004, la chaîne gay Pink TV lui propose un job : « J’ai révélé mon iden­tité. Ça a été un soula­ge­ment. » Car Brigitte Boréale – parce qu’elle se couche aux aurores et que BB sont des initiales qui « portent chance » – existe depuis long­temps et a pris de plus en plus de place : « Mais à vivre une double-vie, on n’existe qu’à demi. Je dis que je suis schi­zo­frelle, avec –lle c’est plus fémi­nin. »

Comment avez-vous vécu cette polé­mique dès votre arri­vée ?

Je ne m’y atten­dais pas ! C’est ma naïveté de blonde méchée ! C’était une polé­mique postiche qui n’avait pas lieu d’être. Les personnes trans­genres ne demandent pas à ce qu’on leur déroule le tapis rouge. Mais juste­ment à être trai­tées comme tout le monde. Cela a au moins permis de parler de la cause trans. Mais je reçois l’ar­gu­ment de certaines mili­tantes : « Etre à la télé devant des millions de télé­spec­ta­teurs, ce n’est pas être entre amis. » L’as­so­cia­tion des jour­na­listes LGBT qui a saisi le CSA ne m’a même pas appelé. Ce n’est pas grave d’en prendre plein la tronche de la part des inté­gristes du mouve­ment. Depuis vingt ans que je trace ma route en tant que Brigitte Boréale, j’en ai pris des claques. Nous n’avons pas réussi, comme la commu­nauté gay, à nous fédé­rer. Il y a encore beau­coup de discus­sions entre les membres de la mouvance trans­genre.

Lors de votre mise au point, vous avez rappelé que le quoti­dien des trans­genres était loin d’être facile.

Il y a encore des barrières à fran­chir. Je n’ai jamais subi d’agres­sions physiques mais les verbales sont quoti­diennes. Encore hier soir après avoir quitté les studios de Canal +, je me suis fait insul­ter par trois jeunes dans mon quar­tier. J’ai fait volte-face pour les confron­ter. Les passants se sont retour­nés. Avec mon allure de trans, les clichés de la pros­ti­tu­tion viennent vite. Visi­ble­ment, ils étaient sensibles au qu’en dira-t-on car ils ont filé. Peut-être aussi parce qu’a­vec des talons de 12, je culmine à 1m94 !

Quelle a été votre réac­tion lorsque Canal + vous a proposé d’inté­grer la nouvelle équipe du Grand Jour­nal ?

C’est un pas de géant pour le troi­sième genre. Je ne remer­cie­rai jamais assez Victor Robert d’avoir pensé à moi. Que Canal m’ait donné ma chance est une grande avan­cée pour la visi­bi­lité, pour l’ac­cep­ta­tion des diffé­rences. J’ai reçu beau­coup de témoi­gnages. Comme « on a notre Cail­tyn Jenner à nous », ça m’amuse. Comme elle, je suis encore moitié-moitié.

C’est-à-dire ?

Je ne renie pas mon origine mascu­line. Je ne me ferai pas opérer. C’est déjà diffi­cile de jouer contre la société, alors jouer contre natu­re… Je refuse aussi la chirur­gie esthé­tique. Je sais que je n’ai pas un visage harmo­nieux en tant que femme, mais fina­le­ment peut-être que ça inter­pelle plus. On peut jouer avec les codes. Comme Conchita Wurst !

Comment Brigitte est-elle appa­rue ?

Je me suis traves­tie très tôt. A 4 ans, j’ai décou­vert une crino­line dans une malle. Ça m’a élec­trisé. Comme si ça révé­lait quelque chose en moi. J’avais déjà cette dualité. A l’ado­les­cence, je la masquais. Je me traves­tis­sais en cachette. J’avais un look andro­gyne, entre Patrick Juvet et John Lennon. Et j’avais des inter­ro­ga­tions : est-ce anor­mal ? Aujourd’­hui, je ne me remets en garçon que de façon excep­tion­nelle.

En 2011, votre fille Morgane (qui a rencon­tré Brigitte lorsqu’elle avait 13 ans) a parti­cipé à Secret Story, avec le secret « Mon père s’appelle Brigitte. »

Nous devions le faire toutes les deux. Ende­mol m’avait démar­ché plusieurs fois. Notam­ment pour La Ferme célé­bri­tés. Comme je suis curieuse, je suis même allée au casting ! Puis ils sont régu­liè­re­ment reve­nus à l’at­taque pour Secret Story. Morgane a décidé de parti­ci­per pour la saison 5. Fière de montrer qu’avoir un père qui se traves­tit n’est pas un handi­cap. Au contraire ! Nous avons cette compli­cité père/grande sœur/fille. Pour elle, je serai toujours son papa.

Avez-vous d’autres projets télé­vi­suels ?

Des tas de gens dont je n’avais plus de nouvelles me rappellent aujourd’­hui. Les lignes sont en train de bouger. Mais je ne veux pas m’épar­piller. Je suis loyale et recon­nais­sante. J’ap­prends le métier du talk-show, tout en faisant parta­ger mon vécu.

Vous avez égale­ment tenu plusieurs petits rôles dans des fictions.

Toujours des échas­sières de bar, des pros­ti­tuées ou des échap­pées d’asile. Le jour où on m’ap­pel­lera pour jouer une boulan­gère ou une factrice, la société aura vrai­ment évolué !

Quelque part, vous pratiquez un mili­tan­tisme sensible.

Il faut emme­ner l’autre avec soi, dans quelque chose d’hu­main. Quand je faisais des arts martiaux, j’ai toujours été plus aikido que karaté.

 

Propos recueillis par Anas­ta­sia Svoboda                                                           Crédit photo : Canal +

Source : http://www.vsd.fr/actualite/interview-brigitte-boreale-c-est-un-pas-de-geant-pour-le-troisieme-genre-16534

 

Shopping with Cindy
Les courses de mon amie Cindy

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What’s the matter ?
I’m just going to do some shopping before the supermarket will be closing !
So what ?

Ben quoi ?
Je m’en vais simplement faire mes courses du week-end au super-marché du coin juste avant que ça ferme !
Je vois vraiment pas ce qu’il y a de spécial…