Pink Portrait
Interview Pink Portrait, suite et fin.
Interview Pink Portrait, suite et fin.
Quand je me faisais tirer le portrait par Thierry Ardisson…
L’avantage avec les anciens portraits télévisés, c’est qu’ils jaunissent moins vite que sur le papier…
Un matin, vous vous levez plus tendu que d’habitude. Le p’tit déj’ passe pas terrible. Vous prenez votre voiture avec l’étrange certitude qu’on vous observe. Sensation curieuse mais jusqu’à ce stade rien d’alarmant. Projeté dans un trafic bruyant, vous calez au premier feu rouge. Vingt mille klaxons vous conspuent instantanément. Les mêmes klaxons stridents vous assaillent encore pour cause de manoeuvre trop lente lorsque, cinq minutes plus tard, vous cherchez à vous garer. (suite…)
Quand chaque matin, je pars sur le sentier de la guerre urbaine, avec une volée de regards obliques et de médisances sournoises que la société bien pensante décoche dans mon dos, je songe à Yellow Head, Waksenna, Pipe Bridge, Hosteen Klah, Little Horse, We’wha, Osh-Tisch, Rabbit Tail et tous les autres, célèbres ou pas. Tous mes semblables qui peuplaient les vastes prairies d’Amérique du Nord et se réclamaient du troisième genre. (suite…)
Un court métrage qui en dit long sur la condition humaine… Une matière inépuisable, condensée en huit minutes savoureuses, issues d’un tournage effectué en une seule journée ! Intitulé «Diagnostic», le résultat final emporta l’adhésion de publics très différents et fut primé lors de plusieurs festivals importants. Dialogues habilement façonnés et réalisation parfaite, distribution et répartition des rôles également, jusqu’à la toute dernière intervenante, faisant preuve d’une justesse remarquable dans son jeu et son sourire de circonstance. Rencontrée lors d’une projection privée dans un studio de Canal +, elle m’avait confié avoir pris beaucoup de plaisir au cours de cette petite aventure, à laquelle elle avait d’ailleurs participé gracieusement. Je l’avais félicité pour son interprétation et son sens de l’autodérision. Elle m’avait gentiment remerciée, tout en ajoutant avec un petit sourire entendu : « Il s’agissait d’un rôle de composition, bien évidemment »…
Il n’y a pas à dire : les Canadiens sont passés maîtres en la matière.
Chaque fois que j’ai pris un vol pour Montréal, je suis tombée sur des personnages hors du commun.
À l’instar de celui-ci…
Ce jeudi 7 avril à 20h50, France 3 diffuse un film que vous ne devez manquer sous aucun prétexte. “Les garçons et Guillaume à table !“ est un pur chef d’œuvre. Lorsque je l’ai découvert en salle, fin novembre 2013, ce fut un émerveillement total, tant et si bien que je suis retournée le voir quinze jours plus tard, et que je me suis empressée d’acquérir le DVD dés sa commercialisation.
Je me souviens d’un commentaire de ma fille Morgane qui, en sortant du cinéma, m’avait dit : « C’est le genre de film qui te donne l’impression de sortir de la salle plus intelligente que lorsque tu y es entrée, deux heures plus tôt ». Je confirme. Non seulement au niveau du ressenti, mais au niveau du vécu. Car j’ajouterai à sa remarque que ce qui, selon moi, caractérise un bon film est évidemment sa capacité à nous faire ressentir les choses, mais que ce qui caractérise un excellent film est sa capacité à nous les faire vivre. Et celui-ci est un modèle du genre ! Un genre très à part, dans tous les sens du terme.
À tel point que j’attendrai demain pour vous dire ce que j’en pense dans le détail ! Je préfère vous le laisser découvrir (et j’espère vivre) tel quel, tel que son créateur Guillaume Gallienne nous l’a concocté. Un dernier petit détail tout de même, qui n’est pas vraiment anodin : en 2014, ce film a raflé pas moins de cinq césars ! Alors, à table devant votre télévision, et bonne dégustation.