Quelquefois, dans la meute anonyme qui m’entoure, je sursaute encore de me sentir réellement discordante.
Je voudrais aboyer ma différence sans donner le change, mais je me reprends. Je hume l’air du temps, passablement vicié par la poursuite citadine de petites traques sans importance. Je souris sans montrer les dents. Je marche dans le sens du vent, bien à couvert, au milieu de la horde que je suis certaine d’avoir finalement domestiquée.
À moins que ça soit exactement le contraire qui se soit passé ?