LA – MEN – TA – BLE !

L’année dernière, j’avais déjà éprouvé un sérieux doute, pour ne pas dire une réelle déception. J’avais mis ça sur le dos d’un contexte post-covid peu stimulant et d’un manque de bol dans l’itinéraire choisi. Cette année, j’ai voulu en avoir le cœur net et j’ai décidé d’arpenter les rues de Paris à l’occasion de la fête de la musique 2023. Le constat a été sans appel. Pire que dans mes projections les plus pessimistes !

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FAITES DU SPORT !

Au soir du 21 juin, chaque année depuis 1982, la France célèbre la fête de la musique. Cette date, qui marque l’avènement de l’été boréal, coïncide également avec la fin de saison dans de nombreuses disciplines et compétitions sportives. Il n’en fallait pas plus pour que je jette une passerelle entre ces deux domaines et que je m’y engouffre allégrement sur le plateau de Pink tv, en la compagnie de Marc Cerrone, Christophe Beaugrand, Marie Labory, Laurent Artufel et Laurent Bonelli. 

OPÉRATION IMPOSSIBLE

……

Un virus particulièrement tenace continue de parasiter bon nombre d’ordinateurs et de réseaux un peu partout dans le monde. Au gré de sa propagation, il semblerait qu’il affecte également pas mal d’utilisateurs, dont les neurones ont tendance à se rigidifier, et dont les boîtes crâniennes émettent alors un son très significatif, assez proche de celui produit par les maracas lorsqu’on les secoue. À quand le grand nettoyage de printemps ?

CINQUANTE ANS APRÈS

Au début des années 1970, le groupe “Les Poppys” fit un véritable tabac avec une chanson intitulée “Non, non, rien n’a changé”. Composée de 17 enfants issus de la manécanterie des Petits Chanteurs d’Asnières (déjà connu grâce aux émissions télévisées de Guy Lux et Danièle Gilbert), cette formation vocale adopta une coloration pop très marquée. Le texte de la chanson était un appel au pacifisme, qui s’inscrivait dans le mouvement hippie condamnant la guerre au Vietnam. Il est frappant, et navrant, de constater que, un demi siècle plus tard, il est toujours d’une actualité affligeante. Disque d’or quelques mois à peine après sa sortie, ce titre propulsa immédiatement le groupe sous les feux de la rampe, l’entrainant dans une série harassante de concerts et de tournées, pas évidente à gérer pour des pré-adolescents devant dans le même temps poursuivre leurs études. Certains durent quitter l’aventure pour des questions de mue vocale, ou tout simplement d’incapacité à tenir ce rythme effréné. Ceux qui parvinrent à tenir le choc, et assurèrent des millions de ventes, n’en tirèrent aucun bénéfice financier. En 1997, une dizaine de membres des Poppys attaqua en justice Eddie Barclay (Disques Barclay) et Jean Amoureux (fondateur de la chorale d’Asnières). En 2001, cette action aboutit à un non lieu, confirmé en appel en 2002, alors que des CD des Poppys étaient régulièrement réédités sans leur accord, ni la moindre rémunération. À l’évidence, dans les conflits armés comme dans les batailles judiciaires, les adultes savent bien mieux manœuvrer que les enfants. Décidément, non, non rien n’a changé.

Non, Non, Rien N’a Changé

C’est l’histoire d’une trêve que j’avais demandée
C’est l’histoire d’un soleil que j’avais espéré
C’est l’histoire d’un amour que je croyais vivant
C’est l’histoire d’un beau jour que moi petit enfant
Je voulais très heureux pour toute la planète
Je voulais, j’espérais que la paix règne en maître
En ce soir de Noël mais tout a continué
Mais tout a continué mais tout a continué…

Tout, tout a continué
Non, non, rien n’a changé
Tout, tout a continué
Hey ! Hey ! Hey ! Hey !
Hey ! Hey ! Hey ! Hey !

Et pourtant bien des gens ont chanté avec nous
Et pourtant bien des gens se sont mis à genoux
Pour prier, oui pour prier, pour prier, oui pour prier
Mais j’ai vu tous les jours à la télévision
Même le soir de Noël, des fusils, des canons
J’ai pleuré, oui j’ai pleuré, j’ai pleuré, oui j’ai pleuré
Qui pourra m’expliquer que…


Non, non, rien n’a changé
Tout, tout a continué
Non, non, rien n’a changé
Tout, tout a continué
Hey ! Hey ! Hey ! Hey !


Moi je pense à l’enfant entouré de soldats
Moi je pense à l’enfant qui demande pourquoi
Tout le temps, oui tout le temps, tout le temps, oui tout le temps
Moi je pense à tout ça mais je ne devrais pas
Toutes ces choses-là ne me regardent pas
Et pourtant, oui et pourtant, et pourtant, je chante, je chante…


Non, non, rien n’a changé
Tout, tout a continué
Non, non, rien n’a changé
Tout, tout a continué
Hey ! Hey ! Hey ! Hey !


C’est l’histoire d’une trêve que j’avais demandée
C’est l’histoire d’un soleil que j’avais espéré
C’est l’histoire d’un amour que je croyais vivant
C’est l’histoire d’un beau jour que moi petit enfant
Je voulais très heureux pour toute la planète
Je voulais, j’espérais que la paix règne en maître
En ce soir de Noël mais tout a continué
Mais tout a continué mais tout a continué


Non, non, rien n’a changé
Tout, tout a continué
Non, non, rien n’a changé
Tout, tout a continué
Hey ! Hey ! Hey ! Hey !
Hey ! Hey ! Hey ! Hey !

Les anciens Poppys ont aujourd’hui des allures de new papys. Malheureusement plusieurs ne sont plus de ce monde. Toutefois, une petite demi-douzaine se réunit encore régulièrement et pousse parfois la chansonnette. Bruno Polius, le chanteur soliste (avec les lunettes de soleil) a perdu ses cheveux mais pas ses souvenirs. Il en évoque quelques uns au micro de mon ami André Manoukian, dans la seconde vidéo ci-dessous. Et si sa voix a changé elle aussi, ses accents de sincérité, et sa grande sensibilité, peuvent difficilement contenir l’émotion qui l’envahit en parlant de ses amis disparus.