80 YEARS !


Il est né le 13 octobre 1941 à Newark, dans le New Jersey (USA), et a formé, avec son compère Art Garfunkel, le duo le plus célèbre de la musique pop/folk occidentale. Aujourd’hui, Paul Simon souffle ses 80 bougies avec la même flamme qu’à ses débuts sur scène, dans les écoles de musique new-yorkaises, en 1956. J’ai tout de même eu un choc en découvrant l’une de ses photos, montrant un petit bonhomme à moitié chauve, avec des bonnes joues d’écureuil et un costard cravate plutôt strict. Pas sûr que j’eusse pu le reconnaître en le croisant dans la rue…

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RUBRIQUE DES CHIENS NON ÉCRASÉS



On connaissait les chiens de traîneau dans les pays nordiques. Dans les rues de Paris, on peut désormais croiser des chiens de moto. Celui-ci fait preuve d’un calme olympien, que la caravane passe à proximité ou non. Chien d’arrêt en mouvement ou chien de garde à l’arrêt, il peut cumuler plusieurs fonctions selon la situation. Avec un tel copilote (de chasse), on ne passe pas inaperçu. De cet équipage, qui, à ce point se distingue, on peut évidemment affirmer qu’il a du chien !

MOURIR  PEUT  ATTENDRE…
LE  FILM  AUSSI  !


Dans ce vingt-cinquième opus de la célèbre série cinématographique, il y a toujours autant de balles qui sifflent tous azimuts, d’explosions intempestives, de méchants sans scrupules, de voitures criblés d’impacts et de missions impossibles, mais vous avez intérêt à vous muscler les fesses (ou bien choisir votre fauteuil) si vous voulez le découvrir dans une salle de cinéma à partir de ce 6 octobre 2021. Ce James Bond revisite l’ère Daniel Craig en y mettant un point final, l’acteur britannique disant définitivement adieu à ce rôle.  Cela justifiait-il un tel assemblage de scènes, pas toujours d’action, et de références gigognes à la saga 007 ? Le résultat est un long métrage qui porte bien son nom car il s’étale sur pas moins de 2h47min. Et deux heures trois quarts c’est au moins un tiers de trop ! Le méli-mélo d’arcs narratifs devant fagoter le tout de façon cohérente ou surprenante peine à atteindre son objectif. Les petites déceptions succèdent aux rebondissements attendus. Les ingrédients de base sont là, mais le cocktail n’est plus détonnant. Les effets spéciaux ne suffisent pas. Les personnages qui accompagnent le héros manquent de relief. Le spectateur est rarement surpris. James Bond n’est plus l’agent 007. Le mâle dominant hétérosexuel cède la place à la superwoman black un peu trop dans l’air du temps. Il devient plus humain mais plus vulnérable. Ce n’est plus le James que les fans ont connu. Et par dessus le marché, il meurt à la fin ! Autant de raisons de patienter un peu pour le déguster at home, confortablement allongé dans votre lit, une vodka-martini à la main, avec olive de préférence. La sortie du film sur grand écran a été retardée plusieurs fois depuis deux ans en raison de la pandémie covid 19. Celle sur petit écran devrait survenir plus rapidement. De toute façon, il n’y a vraiment rien qui ne puisse attendre.

JOURNÉE  MONDIALE  DES  ANIMAUX   ?

  ©  Photo Christophe Mourthé.

Un scandale ! Hier, lundi 4 octobre 2021, à l’occasion du 90ème anniversaire de la journée mondiale des animaux, événement qui vise à sensibiliser le public et les institutions concernant l’importance du respect de la vie animale, une militante non identifiée a été surprise en train de martyriser une pauvre panthère rose, encore toute retournée par la soudaineté et la violence de l’agression. Ce cliché montre la pauvre bête clouée au sol, tétanisée, paralysée, son corps tout entier raidi et figé par la peur. Quand on sait que cette espèce animale est en voie d’extinction (il n’en reste plus que quelques rares spécimens sur la planète) et que sa fourrure est très recherchée par des grognasses en mal d’exotisme, qui mériteraient d’être scalpées pour l’exemple, on se dit que la lutte contre la maltraitance animale est encore loin d’être gagnée… D’autant que dans le cas présent, un double problème se pose et contrarie singulièrement la répression sévère de la coupable. En effet, la blonde peroxydée à fanfreluche rose, elle-même souvent maltraitée, fait également partie des espèces en voie de disparition !

ÇA  Y  EST  ;  LA  CHINE  S’EST  ÉVEILLÉE  !

Le style écolière au sourire espiècle, le look poupée barbie asiat, l’hyper-fitness débridé ou la silhouette busty aux jambes surdimensionnées, je pensais que ça n’existait que dans les mangas ou les magazines plus ou moins spécialisés. Apparemment non. Du moins, c’est ce que prétendent les titres de ces sélections vidéo, qui affirment regrouper des beautés chinoises, ambassadrices d’une street fashion que l’on peut admirer dans la rue et la vie de tous les jours. La coiffure, le maquillage, le dressing court-moulant, les ongles longs et les talons hauts au quotidien n’ont pas l’air de leur poser les mêmes problèmes qu’à nos contemporaines européennes. Ces dernières feraient bien de se méfier. Leurs courtisans risquent fort de vouloir changer de camp d’ici peu. La Chine est en train de se réveiller sérieusement. Et sensuellement.

PARADIS  OU  ENFER  ?

Je sais bien que l’on devient subitement le meilleur dès que l’on meurt, mais les litanies et dithyrambes qui ont suivi le décès de Bernard Tapie, en ce dimanche 3 octobre 2021, m’ont littéralement tuée ! Un instant, j’ai cru que l’on enterrait un saint. Un Saint Bernard, toujours prêt à venir en aide à son prochain et le guider hors de la tourmente. Les nombreuses affaires judiciaires et diverses casseroles (une véritable batterie de cuisine !) attachées à sa personne ont à peine été évoquées. Quid de l’affaire du Crédit Lyonnais ? Et des 403 millions qu’elle a coûté au contribuable français, avec l’odieuse complicité de Christine Lagarde, à l’époque ministre de l’économie, et actuelle présidente de la banque centrale européenne ?! Aucun journaliste n’a évoqué le sujet, ni le fait que la mort du principal intéressé entraînait automatiquement l’extinction de toute action publique à son encontre. Je ne fais évidemment pas partie de ceux qui ont longtemps souhaité la disparition de l’homme d’affaires français, pas plus que je ne fais partie de ceux qui la pleurent aujourd’hui, bien souvent avec des larmes de crocodile. Un vieux sage de mon village natal, qui ne roulait pas sur l’or, disait qu’il était heureux de vivre chichement, mais sans aucune affaire tordue à se reprocher, surtout pas pour des questions d’argent. Il ajoutait : « À quoi cela sert-il d’être le plus riche du cimetière  » ? Une autre déclinaison du célèbre adage : l’argent ne fait pas le bonheur. Où qu’il soit à présent, il n’est pas certain que Bernard prenne davantage le temps de méditer sur le sujet.